Jazz live
Publié le 12 Avr 2015

Ménage à trois

Au cœur de Toulouse, entre la place du Capitole et les berges de la Garonne, l’Impro est tenu par un passionné de jazz, dont les disques préférés tournent en permanence sur la platine du café. On peut ainsi apercevoir sur les étagères quantité de CD Blue Note et Impulse !, parmi lesquels Tanguy Lejeune pioche au gré de ses envies. On y commande des bières au son de John Coltrane, Horace Silver ou Joe Henderson. S’y tiennent en outre des concerts gratuits, réunissant dans la joie et la bonne humeur amateurs et néophytes. On peut, selon les soirées, y découvrir de jeunes musiciens prometteurs, y retrouver des improvisateurs aguerris ou y savourer un jazz-fusion de bon aloi.

In Love With


Sylvain Darrifourcq (dm), Théo Ceccaldi (vln), Valentin Ceccaldi (cello)

 

L’Impro, Toulouse, vendredi 10 avril 2015.

 

Ce soir, un trio de jeunes galants est venu défendre les compositions du batteur Sylvain Darrifourcq (Emile Parisien Quartet, Milesdavisquintet !, DA-Festival…). Les frères Théo et Valentin Ceccaldi (auteurs de plusieurs albums remarqués sur l’indispensable label Ayler : « Can You Smile ? » avec Joëlle Léandre et Guillaume Aknine, « La Scala » de Roberto Negro avec Adrien Chennebaut…) forment avec le leader ce qu’il convient d’appeler, donné la nature du projet, un triangle amoureux.

Le batteur ne fait pas mystère de l’influence de John Zorn sur sa musique. A l’instar de l’éclectique New-Yorkais, Darrifourcq recourt dans ses partitions à des éléments hétéroclites piochés à diverses sources esthétiques. Pas sectaire, il est sensible aux charmes de la musique de chambre acérée, n’est pas dépourvu de tendresse pour le minimalisme ludique, flirte plus d’une fois avec le rock enflammé et jette des oeillades à d’autres types d’écriture, ici corrélées avec fougue et panache. Structures vertigineuses, changements de direction tranchés, exécution engagée des participants, tout concourt à la réussite du projet. N’en déplaise à Georges Brassens, et même si l’on a connu meilleure acoustique, ce soir le feu sacré a brillé… par sa présence!


alt


Un bonheur n’arrivant jamais seul, et la liaison se révélant plus qu’une simple passade, le trio a décidé de faire un bébé, entrant en studio du côté d’Orléans deux jours après cette intrigue toulousaine, pour sceller cette union (libre) : prévoyez neuf mois avant que la cigogne ne montre son bec, courant 2016…

 

Le mot de la fin à Manu Muré, animateur de l’émission de radio « Vraiment autre Chose » et de l’association « Un Archet dans le Yucca » :

« Un voyage au fil du rasoir et au long d’une musique intimiste, frôlant par moments le bruitisme, touchant du doigt les musiques répétitives, dégageant à d’autres une puissance renfermée magnifique. Une pure merveille. »

 

Y a pas, le printemps à Toulouse a des parfums d’idylle.

 

David Cristol

Photo : Jean-Pascal Retel

 

Actualité discographique :

« Shapin’ with Milesdavisquintet ! » (BeCoq/Tricollectif) (sortie avril 2015)

Deux Maisons « For Sale » (Luis Vicente/Théo Ceccaldi/Valentin Ceccaldi/Marco Franco) (Clean Feed) (sortie avril 2015)

 

« Un Archet dans le Yucca », accueille vendredi 17 avril le nouveau trio de Marc Ducret (avec Antonin Rayon et Michel Blanc) et le quintette Alfie Ryner, à l’Amanita Muscaria, rue Viguerie à Toulouse.

|Au cœur de Toulouse, entre la place du Capitole et les berges de la Garonne, le café l’Impro est tenu par un amateur de jazz, dont les disques préférés tournent en permanence sur la platine. On peut ainsi apercevoir sur les étagères quantité de CD Blue Note et Impulse !, parmi lesquels notre homme pioche au gré de ses envies. On y commande des bières au son de John Coltrane, Horace Silver ou Joe Henderson. S’y tiennent en outre des concerts gratuits, réunissant dans la joie et la bonne humeur amateurs et néophytes. On peut, selon les soirées, y découvrir des musiciens prometteurs, y retrouver des improvisateurs aguerris ou y savourer un jazz-fusion de bon aloi.

In Love With

Sylvain Darrifourcq (dm), Théo Ceccaldi (vln), Valentin Ceccaldi (cello)

L’Impro, Toulouse, vendredi 10 avril 2015.

Ce soir, un trio de jeunes galants est venu défendre les compositions de Sylvain Darrifourcq (Emile Parisien Quartet, Milesdavisquintet !, DA-Festival…). Théo et Valentin Ceccaldi (auteurs de plusieurs albums remarqués sur l’indispensable label Ayler : « Can You Smile ? » avec Joëlle Léandre et Guillaume Aknine, « La Scala » du pianiste Roberto Negro…) forment avec le leader ce qu’il convient d’appeler, donné la nature du projet, un triangle amoureux.

Le batteur ne fait pas mystère de l’influence de John Zorn sur sa musique. A l’instar de l’éclectique New-Yorkais, Darrifourcq recourt dans ses partitions à des éléments hétéroclites puisés à diverses sources esthétiques. Pas sectaire, il est sensible aux charmes de la musique de chambre acérée, n’est pas dépourvu de tendresse pour le minimalisme ludique, flirte plus d’une fois avec un rock enflammé et jette des oeillades à d’autres types d’écritures et modes de jeu, ici corrélés avec fougue et panache. Structures vertigineuses, changements de direction tranchés, exécution engagée des participants, tout concourt à la réussite du projet et au plaisir des auditeurs. N’en déplaise à Georges Brassens, et même si l’on a connu meilleure acoustique, ce soir le feu sacré a brillé… par sa présence!

alt

Un bonheur n’arrivant jamais seul, et la liaison se révélant davantage qu’une simple tocade, le trio a décidé de faire un bébé, entrant en studio du côté d’Orléans deux jours après cette intrigue toulousaine, pour sceller cette union (libre) : prévoyez neuf mois avant que la cigogne ne montre son bec…

Le mot de la fin à Manu Muré, animateur de l’émission de radio « Vraiment autre Chose » et de l’association « Un Archet dans le Yucca » : « Un voyage au fil du rasoir et au long d’une musique intimiste, frôlant par moments le bruitisme, touchant du doigt les musiques répétitives, dégageant à d’autres une puissance renfermée magnifique. Une pure merveille. »

Y a pas, le printemps dans la ville rose a des parfums d’idylle.

David Cristol

Photo : Jean-Pascal Retel

Actualité discographique :

« Shapin’ with Milesdavisquintet ! » (BeCoq/Tricollectif) (sortie avril 2015)

Deux Maisons « For Sale » (Luis Vicente/Théo Ceccaldi/Valentin Ceccaldi/Marco Franco) (Clean Feed) (sortie avril 2015)

« Un Archet dans le Yucca », accueille vendredi 17 avril le nouveau trio de Marc Ducret (avec Antonin Rayon et Michel Blanc) et le quintette Alfie Ryner, à l’Amanita Muscaria, rue Viguerie à Toulouse.|

Au cœur de Toulouse, entre la place du Capitole et les berges de la Garonne, l’Impro est tenu par un passionné de jazz, dont les disques préférés tournent en permanence sur la platine du café. On peut ainsi apercevoir sur les étagères quantité de CD Blue Note et Impulse !, parmi lesquels Tanguy Lejeune pioche au gré de ses envies. On y commande des bières au son de John Coltrane, Horace Silver ou Joe Henderson. S’y tiennent en outre des concerts gratuits, réunissant dans la joie et la bonne humeur amateurs et néophytes. On peut, selon les soirées, y découvrir de jeunes musiciens prometteurs, y retrouver des improvisateurs aguerris ou y savourer un jazz-fusion de bon aloi.

In Love With


Sylvain Darrifourcq (dm), Théo Ceccaldi (vln), Valentin Ceccaldi (cello)

 

L’Impro, Toulouse, vendredi 10 avril 2015.

 

Ce soir, un trio de jeunes galants est venu défendre les compositions du batteur Sylvain Darrifourcq (Emile Parisien Quartet, Milesdavisquintet !, DA-Festival…). Les frères Théo et Valentin Ceccaldi (auteurs de plusieurs albums remarqués sur l’indispensable label Ayler : « Can You Smile ? » avec Joëlle Léandre et Guillaume Aknine, « La Scala » de Roberto Negro avec Adrien Chennebaut…) forment avec le leader ce qu’il convient d’appeler, donné la nature du projet, un triangle amoureux.

Le batteur ne fait pas mystère de l’influence de John Zorn sur sa musique. A l’instar de l’éclectique New-Yorkais, Darrifourcq recourt dans ses partitions à des éléments hétéroclites piochés à diverses sources esthétiques. Pas sectaire, il est sensible aux charmes de la musique de chambre acérée, n’est pas dépourvu de tendresse pour le minimalisme ludique, flirte plus d’une fois avec le rock enflammé et jette des oeillades à d’autres types d’écriture, ici corrélées avec fougue et panache. Structures vertigineuses, changements de direction tranchés, exécution engagée des participants, tout concourt à la réussite du projet. N’en déplaise à Georges Brassens, et même si l’on a connu meilleure acoustique, ce soir le feu sacré a brillé… par sa présence!


alt


Un bonheur n’arrivant jamais seul, et la liaison se révélant plus qu’une simple passade, le trio a décidé de faire un bébé, entrant en studio du côté d’Orléans deux jours après cette intrigue toulousaine, pour sceller cette union (libre) : prévoyez neuf mois avant que la cigogne ne montre son bec, courant 2016…

 

Le mot de la fin à Manu Muré, animateur de l’émission de radio « Vraiment autre Chose » et de l’association « Un Archet dans le Yucca » :

« Un voyage au fil du rasoir et au long d’une musique intimiste, frôlant par moments le bruitisme, touchant du doigt les musiques répétitives, dégageant à d’autres une puissance renfermée magnifique. Une pure merveille. »

 

Y a pas, le printemps à Toulouse a des parfums d’idylle.

 

David Cristol

Photo : Jean-Pascal Retel

 

Actualité discographique :

« Shapin’ with Milesdavisquintet ! » (BeCoq/Tricollectif) (sortie avril 2015)

Deux Maisons « For Sale » (Luis Vicente/Théo Ceccaldi/Valentin Ceccaldi/Marco Franco) (Clean Feed) (sortie avril 2015)

 

« Un Archet dans le Yucca », accueille vendredi 17 avril le nouveau trio de Marc Ducret (avec Antonin Rayon et Michel Blanc) et le quintette Alfie Ryner, à l’Amanita Muscaria, rue Viguerie à Toulouse.

|Au cœur de Toulouse, entre la place du Capitole et les berges de la Garonne, le café l’Impro est tenu par un amateur de jazz, dont les disques préférés tournent en permanence sur la platine. On peut ainsi apercevoir sur les étagères quantité de CD Blue Note et Impulse !, parmi lesquels notre homme pioche au gré de ses envies. On y commande des bières au son de John Coltrane, Horace Silver ou Joe Henderson. S’y tiennent en outre des concerts gratuits, réunissant dans la joie et la bonne humeur amateurs et néophytes. On peut, selon les soirées, y découvrir des musiciens prometteurs, y retrouver des improvisateurs aguerris ou y savourer un jazz-fusion de bon aloi.

In Love With

Sylvain Darrifourcq (dm), Théo Ceccaldi (vln), Valentin Ceccaldi (cello)

L’Impro, Toulouse, vendredi 10 avril 2015.

Ce soir, un trio de jeunes galants est venu défendre les compositions de Sylvain Darrifourcq (Emile Parisien Quartet, Milesdavisquintet !, DA-Festival…). Théo et Valentin Ceccaldi (auteurs de plusieurs albums remarqués sur l’indispensable label Ayler : « Can You Smile ? » avec Joëlle Léandre et Guillaume Aknine, « La Scala » du pianiste Roberto Negro…) forment avec le leader ce qu’il convient d’appeler, donné la nature du projet, un triangle amoureux.

Le batteur ne fait pas mystère de l’influence de John Zorn sur sa musique. A l’instar de l’éclectique New-Yorkais, Darrifourcq recourt dans ses partitions à des éléments hétéroclites puisés à diverses sources esthétiques. Pas sectaire, il est sensible aux charmes de la musique de chambre acérée, n’est pas dépourvu de tendresse pour le minimalisme ludique, flirte plus d’une fois avec un rock enflammé et jette des oeillades à d’autres types d’écritures et modes de jeu, ici corrélés avec fougue et panache. Structures vertigineuses, changements de direction tranchés, exécution engagée des participants, tout concourt à la réussite du projet et au plaisir des auditeurs. N’en déplaise à Georges Brassens, et même si l’on a connu meilleure acoustique, ce soir le feu sacré a brillé… par sa présence!

alt

Un bonheur n’arrivant jamais seul, et la liaison se révélant davantage qu’une simple tocade, le trio a décidé de faire un bébé, entrant en studio du côté d’Orléans deux jours après cette intrigue toulousaine, pour sceller cette union (libre) : prévoyez neuf mois avant que la cigogne ne montre son bec…

Le mot de la fin à Manu Muré, animateur de l’émission de radio « Vraiment autre Chose » et de l’association « Un Archet dans le Yucca » : « Un voyage au fil du rasoir et au long d’une musique intimiste, frôlant par moments le bruitisme, touchant du doigt les musiques répétitives, dégageant à d’autres une puissance renfermée magnifique. Une pure merveille. »

Y a pas, le printemps dans la ville rose a des parfums d’idylle.

David Cristol

Photo : Jean-Pascal Retel

Actualité discographique :

« Shapin’ with Milesdavisquintet ! » (BeCoq/Tricollectif) (sortie avril 2015)

Deux Maisons « For Sale » (Luis Vicente/Théo Ceccaldi/Valentin Ceccaldi/Marco Franco) (Clean Feed) (sortie avril 2015)

« Un Archet dans le Yucca », accueille vendredi 17 avril le nouveau trio de Marc Ducret (avec Antonin Rayon et Michel Blanc) et le quintette Alfie Ryner, à l’Amanita Muscaria, rue Viguerie à Toulouse.|

Au cœur de Toulouse, entre la place du Capitole et les berges de la Garonne, l’Impro est tenu par un passionné de jazz, dont les disques préférés tournent en permanence sur la platine du café. On peut ainsi apercevoir sur les étagères quantité de CD Blue Note et Impulse !, parmi lesquels Tanguy Lejeune pioche au gré de ses envies. On y commande des bières au son de John Coltrane, Horace Silver ou Joe Henderson. S’y tiennent en outre des concerts gratuits, réunissant dans la joie et la bonne humeur amateurs et néophytes. On peut, selon les soirées, y découvrir de jeunes musiciens prometteurs, y retrouver des improvisateurs aguerris ou y savourer un jazz-fusion de bon aloi.

In Love With


Sylvain Darrifourcq (dm), Théo Ceccaldi (vln), Valentin Ceccaldi (cello)

 

L’Impro, Toulouse, vendredi 10 avril 2015.

 

Ce soir, un trio de jeunes galants est venu défendre les compositions du batteur Sylvain Darrifourcq (Emile Parisien Quartet, Milesdavisquintet !, DA-Festival…). Les frères Théo et Valentin Ceccaldi (auteurs de plusieurs albums remarqués sur l’indispensable label Ayler : « Can You Smile ? » avec Joëlle Léandre et Guillaume Aknine, « La Scala » de Roberto Negro avec Adrien Chennebaut…) forment avec le leader ce qu’il convient d’appeler, donné la nature du projet, un triangle amoureux.

Le batteur ne fait pas mystère de l’influence de John Zorn sur sa musique. A l’instar de l’éclectique New-Yorkais, Darrifourcq recourt dans ses partitions à des éléments hétéroclites piochés à diverses sources esthétiques. Pas sectaire, il est sensible aux charmes de la musique de chambre acérée, n’est pas dépourvu de tendresse pour le minimalisme ludique, flirte plus d’une fois avec le rock enflammé et jette des oeillades à d’autres types d’écriture, ici corrélées avec fougue et panache. Structures vertigineuses, changements de direction tranchés, exécution engagée des participants, tout concourt à la réussite du projet. N’en déplaise à Georges Brassens, et même si l’on a connu meilleure acoustique, ce soir le feu sacré a brillé… par sa présence!


alt


Un bonheur n’arrivant jamais seul, et la liaison se révélant plus qu’une simple passade, le trio a décidé de faire un bébé, entrant en studio du côté d’Orléans deux jours après cette intrigue toulousaine, pour sceller cette union (libre) : prévoyez neuf mois avant que la cigogne ne montre son bec, courant 2016…

 

Le mot de la fin à Manu Muré, animateur de l’émission de radio « Vraiment autre Chose » et de l’association « Un Archet dans le Yucca » :

« Un voyage au fil du rasoir et au long d’une musique intimiste, frôlant par moments le bruitisme, touchant du doigt les musiques répétitives, dégageant à d’autres une puissance renfermée magnifique. Une pure merveille. »

 

Y a pas, le printemps à Toulouse a des parfums d’idylle.

 

David Cristol

Photo : Jean-Pascal Retel

 

Actualité discographique :

« Shapin’ with Milesdavisquintet ! » (BeCoq/Tricollectif) (sortie avril 2015)

Deux Maisons « For Sale » (Luis Vicente/Théo Ceccaldi/Valentin Ceccaldi/Marco Franco) (Clean Feed) (sortie avril 2015)

 

« Un Archet dans le Yucca », accueille vendredi 17 avril le nouveau trio de Marc Ducret (avec Antonin Rayon et Michel Blanc) et le quintette Alfie Ryner, à l’Amanita Muscaria, rue Viguerie à Toulouse.

|Au cœur de Toulouse, entre la place du Capitole et les berges de la Garonne, le café l’Impro est tenu par un amateur de jazz, dont les disques préférés tournent en permanence sur la platine. On peut ainsi apercevoir sur les étagères quantité de CD Blue Note et Impulse !, parmi lesquels notre homme pioche au gré de ses envies. On y commande des bières au son de John Coltrane, Horace Silver ou Joe Henderson. S’y tiennent en outre des concerts gratuits, réunissant dans la joie et la bonne humeur amateurs et néophytes. On peut, selon les soirées, y découvrir des musiciens prometteurs, y retrouver des improvisateurs aguerris ou y savourer un jazz-fusion de bon aloi.

In Love With

Sylvain Darrifourcq (dm), Théo Ceccaldi (vln), Valentin Ceccaldi (cello)

L’Impro, Toulouse, vendredi 10 avril 2015.

Ce soir, un trio de jeunes galants est venu défendre les compositions de Sylvain Darrifourcq (Emile Parisien Quartet, Milesdavisquintet !, DA-Festival…). Théo et Valentin Ceccaldi (auteurs de plusieurs albums remarqués sur l’indispensable label Ayler : « Can You Smile ? » avec Joëlle Léandre et Guillaume Aknine, « La Scala » du pianiste Roberto Negro…) forment avec le leader ce qu’il convient d’appeler, donné la nature du projet, un triangle amoureux.

Le batteur ne fait pas mystère de l’influence de John Zorn sur sa musique. A l’instar de l’éclectique New-Yorkais, Darrifourcq recourt dans ses partitions à des éléments hétéroclites puisés à diverses sources esthétiques. Pas sectaire, il est sensible aux charmes de la musique de chambre acérée, n’est pas dépourvu de tendresse pour le minimalisme ludique, flirte plus d’une fois avec un rock enflammé et jette des oeillades à d’autres types d’écritures et modes de jeu, ici corrélés avec fougue et panache. Structures vertigineuses, changements de direction tranchés, exécution engagée des participants, tout concourt à la réussite du projet et au plaisir des auditeurs. N’en déplaise à Georges Brassens, et même si l’on a connu meilleure acoustique, ce soir le feu sacré a brillé… par sa présence!

alt

Un bonheur n’arrivant jamais seul, et la liaison se révélant davantage qu’une simple tocade, le trio a décidé de faire un bébé, entrant en studio du côté d’Orléans deux jours après cette intrigue toulousaine, pour sceller cette union (libre) : prévoyez neuf mois avant que la cigogne ne montre son bec…

Le mot de la fin à Manu Muré, animateur de l’émission de radio « Vraiment autre Chose » et de l’association « Un Archet dans le Yucca » : « Un voyage au fil du rasoir et au long d’une musique intimiste, frôlant par moments le bruitisme, touchant du doigt les musiques répétitives, dégageant à d’autres une puissance renfermée magnifique. Une pure merveille. »

Y a pas, le printemps dans la ville rose a des parfums d’idylle.

David Cristol

Photo : Jean-Pascal Retel

Actualité discographique :

« Shapin’ with Milesdavisquintet ! » (BeCoq/Tricollectif) (sortie avril 2015)

Deux Maisons « For Sale » (Luis Vicente/Théo Ceccaldi/Valentin Ceccaldi/Marco Franco) (Clean Feed) (sortie avril 2015)

« Un Archet dans le Yucca », accueille vendredi 17 avril le nouveau trio de Marc Ducret (avec Antonin Rayon et Michel Blanc) et le quintette Alfie Ryner, à l’Amanita Muscaria, rue Viguerie à Toulouse.|

Au cœur de Toulouse, entre la place du Capitole et les berges de la Garonne, l’Impro est tenu par un passionné de jazz, dont les disques préférés tournent en permanence sur la platine du café. On peut ainsi apercevoir sur les étagères quantité de CD Blue Note et Impulse !, parmi lesquels Tanguy Lejeune pioche au gré de ses envies. On y commande des bières au son de John Coltrane, Horace Silver ou Joe Henderson. S’y tiennent en outre des concerts gratuits, réunissant dans la joie et la bonne humeur amateurs et néophytes. On peut, selon les soirées, y découvrir de jeunes musiciens prometteurs, y retrouver des improvisateurs aguerris ou y savourer un jazz-fusion de bon aloi.

In Love With


Sylvain Darrifourcq (dm), Théo Ceccaldi (vln), Valentin Ceccaldi (cello)

 

L’Impro, Toulouse, vendredi 10 avril 2015.

 

Ce soir, un trio de jeunes galants est venu défendre les compositions du batteur Sylvain Darrifourcq (Emile Parisien Quartet, Milesdavisquintet !, DA-Festival…). Les frères Théo et Valentin Ceccaldi (auteurs de plusieurs albums remarqués sur l’indispensable label Ayler : « Can You Smile ? » avec Joëlle Léandre et Guillaume Aknine, « La Scala » de Roberto Negro avec Adrien Chennebaut…) forment avec le leader ce qu’il convient d’appeler, donné la nature du projet, un triangle amoureux.

Le batteur ne fait pas mystère de l’influence de John Zorn sur sa musique. A l’instar de l’éclectique New-Yorkais, Darrifourcq recourt dans ses partitions à des éléments hétéroclites piochés à diverses sources esthétiques. Pas sectaire, il est sensible aux charmes de la musique de chambre acérée, n’est pas dépourvu de tendresse pour le minimalisme ludique, flirte plus d’une fois avec le rock enflammé et jette des oeillades à d’autres types d’écriture, ici corrélées avec fougue et panache. Structures vertigineuses, changements de direction tranchés, exécution engagée des participants, tout concourt à la réussite du projet. N’en déplaise à Georges Brassens, et même si l’on a connu meilleure acoustique, ce soir le feu sacré a brillé… par sa présence!


alt


Un bonheur n’arrivant jamais seul, et la liaison se révélant plus qu’une simple passade, le trio a décidé de faire un bébé, entrant en studio du côté d’Orléans deux jours après cette intrigue toulousaine, pour sceller cette union (libre) : prévoyez neuf mois avant que la cigogne ne montre son bec, courant 2016…

 

Le mot de la fin à Manu Muré, animateur de l’émission de radio « Vraiment autre Chose » et de l’association « Un Archet dans le Yucca » :

« Un voyage au fil du rasoir et au long d’une musique intimiste, frôlant par moments le bruitisme, touchant du doigt les musiques répétitives, dégageant à d’autres une puissance renfermée magnifique. Une pure merveille. »

 

Y a pas, le printemps à Toulouse a des parfums d’idylle.

 

David Cristol

Photo : Jean-Pascal Retel

 

Actualité discographique :

« Shapin’ with Milesdavisquintet ! » (BeCoq/Tricollectif) (sortie avril 2015)

Deux Maisons « For Sale » (Luis Vicente/Théo Ceccaldi/Valentin Ceccaldi/Marco Franco) (Clean Feed) (sortie avril 2015)

 

« Un Archet dans le Yucca », accueille vendredi 17 avril le nouveau trio de Marc Ducret (avec Antonin Rayon et Michel Blanc) et le quintette Alfie Ryner, à l’Amanita Muscaria, rue Viguerie à Toulouse.

|Au cœur de Toulouse, entre la place du Capitole et les berges de la Garonne, le café l’Impro est tenu par un amateur de jazz, dont les disques préférés tournent en permanence sur la platine. On peut ainsi apercevoir sur les étagères quantité de CD Blue Note et Impulse !, parmi lesquels notre homme pioche au gré de ses envies. On y commande des bières au son de John Coltrane, Horace Silver ou Joe Henderson. S’y tiennent en outre des concerts gratuits, réunissant dans la joie et la bonne humeur amateurs et néophytes. On peut, selon les soirées, y découvrir des musiciens prometteurs, y retrouver des improvisateurs aguerris ou y savourer un jazz-fusion de bon aloi.

In Love With

Sylvain Darrifourcq (dm), Théo Ceccaldi (vln), Valentin Ceccaldi (cello)

L’Impro, Toulouse, vendredi 10 avril 2015.

Ce soir, un trio de jeunes galants est venu défendre les compositions de Sylvain Darrifourcq (Emile Parisien Quartet, Milesdavisquintet !, DA-Festival…). Théo et Valentin Ceccaldi (auteurs de plusieurs albums remarqués sur l’indispensable label Ayler : « Can You Smile ? » avec Joëlle Léandre et Guillaume Aknine, « La Scala » du pianiste Roberto Negro…) forment avec le leader ce qu’il convient d’appeler, donné la nature du projet, un triangle amoureux.

Le batteur ne fait pas mystère de l’influence de John Zorn sur sa musique. A l’instar de l’éclectique New-Yorkais, Darrifourcq recourt dans ses partitions à des éléments hétéroclites puisés à diverses sources esthétiques. Pas sectaire, il est sensible aux charmes de la musique de chambre acérée, n’est pas dépourvu de tendresse pour le minimalisme ludique, flirte plus d’une fois avec un rock enflammé et jette des oeillades à d’autres types d’écritures et modes de jeu, ici corrélés avec fougue et panache. Structures vertigineuses, changements de direction tranchés, exécution engagée des participants, tout concourt à la réussite du projet et au plaisir des auditeurs. N’en déplaise à Georges Brassens, et même si l’on a connu meilleure acoustique, ce soir le feu sacré a brillé… par sa présence!

alt

Un bonheur n’arrivant jamais seul, et la liaison se révélant davantage qu’une simple tocade, le trio a décidé de faire un bébé, entrant en studio du côté d’Orléans deux jours après cette intrigue toulousaine, pour sceller cette union (libre) : prévoyez neuf mois avant que la cigogne ne montre son bec…

Le mot de la fin à Manu Muré, animateur de l’émission de radio « Vraiment autre Chose » et de l’association « Un Archet dans le Yucca » : « Un voyage au fil du rasoir et au long d’une musique intimiste, frôlant par moments le bruitisme, touchant du doigt les musiques répétitives, dégageant à d’autres une puissance renfermée magnifique. Une pure merveille. »

Y a pas, le printemps dans la ville rose a des parfums d’idylle.

David Cristol

Photo : Jean-Pascal Retel

Actualité discographique :

« Shapin’ with Milesdavisquintet ! » (BeCoq/Tricollectif) (sortie avril 2015)

Deux Maisons « For Sale » (Luis Vicente/Théo Ceccaldi/Valentin Ceccaldi/Marco Franco) (Clean Feed) (sortie avril 2015)

« Un Archet dans le Yucca », accueille vendredi 17 avril le nouveau trio de Marc Ducret (avec Antonin Rayon et Michel Blanc) et le quintette Alfie Ryner, à l’Amanita Muscaria, rue Viguerie à Toulouse.