Jazz live
Publié le 10 Août 2015

Villelongue-dels-Monts : Di Donato, Bruno, Florent et les autres !

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                  Annabelle Meunier et Florent Pujuila

 

A peine troublée en milieu de soirée par une pluie fine, la dernière journée du quatrième Festival « Musiques-dels-Monts » aura été celle de tous les dons, don de soi qui semble infini chez Florent Pujuila tant il est présent sur toutes les scènes, don musical chez tous et chez Di Donato au nom prédestiné, sens du don chez tous ceux qui ont compris – il y en a – que le don n’attend rien en retour que le plaisir qu’il vous procure d’avoir permis l’éclosion de quelque chose qui serait, sans cela, resté caché.

 

 

On a débattu de la question un peu vers onze heures, dans cette conférence qui portait sur les effets prévisibles (ou pas) de la réforme des régions. Et on a souligné, une fois de plus, que les ressources « privées » doivent se substituer, de plus en plus, aux soutiens publics en baisse, et en berne. Mais ce sens de la notion de « don » a vite fait place à d’autres, qui ne sont pas sans rapport puisque, quand on a reçu, et qu’on est par conséquent « doué », la moindre des choses c’est de donner à son tour.

 

Des exemples d’humanité qui feraient croire encore à l’Humanité : Florent Puijila, né à Alès un peu par hasard, est un enfant du pays, d’origine à la fois catalane et andaloue. Manifestement, son désir est articulé autour de l’échange, du partage, du rapprochement. Infatigable, il dirige l’orchestre pour le concert de 18h sur le parvis de l’église (notre photo, pendant l’exécution d’un concerto pour flûte de Vivaldi), dix minutes plus tard c’est le filage du spectacle du soir (« La Flûte » à chanter). À l’aise sur toutes les anches, des clarinettes aux saxophones, il est également guitariste. Son parcours classique ne l’a jamais éloigné longtemps du jazz qu’il connaît et aime jouer (avec Bruno Chevillon, Eric Echampard, qu’il connaît depuis longtemps), et il a su proposer au bon moment et à la bonne personne ce projet d’Académie (d’enseignement) à Villelongue-dels-Monts – qui abrite un Lycée professionnel – qui a très vite bien tourné, pour preuve les assistances qui en témoignent à chaque occasion dans la journée. Et il y en a de multiples.

 

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A 16 heures, par exemple, Bruno Maurice (acc) et Jacques Di Donato (cl) se retrouvent dans un petite mais superbe salle du Prieuré del Vilar, sur les hauteurs de Villelongue. Un prieuré dont l’histoire mérite d’être connue, mais pour cela rendez-vous sur place où des religieuses roumaines à qui on a donné le lieu vous raconteront les choses pendant la visite. Le tout dans un français impeccable.

 

Le duo Di Donato/Maurice existe depuis 2009. Encore un projet éclatant de qualités musicales et

autres qu’on nous a caché trop longtemps. L’accordéon français connaît une prériode très faste, et voici encore un sérieux client à inscrire dans la belle série qu’on connaît, de Vincent à Pascal en passant par qui vous voudrez. Leur récital, bien au point et passionnant de bout en bout, fait entendre des pièces de l’un et de l’autre, et quelques morceaux de Piazzolla, ou encore cette Valse à Hum qui constitue le point d’inflexion de leur récital. A une succession de moments d’improvisation, parfois sur le fil des instruments, parfois en pleine richesse harmonique et mélodique, suit un final de toute beauté où les deux instrumentistes accompagnent le public (invité à chanter de la façon la plus simple qui soit) sur des chansons du répertoire hexagonal que même votre serviteur connaît à peu près. Genre Une Petite Note de Musique

 

J’ai vu cet été plusieurs « invitations « de ce genre, de la plus racoleuse (Kenny Garrett) à la plus directe (celle-ci), en passant par la plus douce, celle de Thomas de Pourquery. La façon dont procèdent Jacques Di Donato et Bruno Maurice est exemplaire de droiture. Elle ne consiste pas, en fait, à faire chanter le public avec les musiciens, mais plutôt l’inverse : très vite, à peine esquissée la mélodie, tout le monde chante et les solistes qui sont sur scène accompagnent. Une position subjective irréfutable. Aux mots d’ordre « politiques »qui incitent à la haine, Jacques Di Donato et Bruno Maurice opposent seulement leur manière d’être à l’écart de tout ça. Ils font plus en une heure pour la cause de la tolérance que bien des discours empruntés. Et… gauches !

 

Du coup, on n’est pas étonné de se retrouver en place de choeur le soir même, avec Florent Pujuila à la baguette, pour une « Flûte » mozartienne revisitée à la mode « dels-Monts » ! Un triomphe définitif et mérité, des voix bien envoyées, une flûtiste nommée Annabelle Meunier, une lecture « de concert » cursive mais enlevée. On applaudit encore.

 

Philippe Méziat

 

 

 

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                  Annabelle Meunier et Florent Pujuila

 

A peine troublée en milieu de soirée par une pluie fine, la dernière journée du quatrième Festival « Musiques-dels-Monts » aura été celle de tous les dons, don de soi qui semble infini chez Florent Pujuila tant il est présent sur toutes les scènes, don musical chez tous et chez Di Donato au nom prédestiné, sens du don chez tous ceux qui ont compris – il y en a – que le don n’attend rien en retour que le plaisir qu’il vous procure d’avoir permis l’éclosion de quelque chose qui serait, sans cela, resté caché.

 

 

On a débattu de la question un peu vers onze heures, dans cette conférence qui portait sur les effets prévisibles (ou pas) de la réforme des régions. Et on a souligné, une fois de plus, que les ressources « privées » doivent se substituer, de plus en plus, aux soutiens publics en baisse, et en berne. Mais ce sens de la notion de « don » a vite fait place à d’autres, qui ne sont pas sans rapport puisque, quand on a reçu, et qu’on est par conséquent « doué », la moindre des choses c’est de donner à son tour.

 

Des exemples d’humanité qui feraient croire encore à l’Humanité : Florent Puijila, né à Alès un peu par hasard, est un enfant du pays, d’origine à la fois catalane et andaloue. Manifestement, son désir est articulé autour de l’échange, du partage, du rapprochement. Infatigable, il dirige l’orchestre pour le concert de 18h sur le parvis de l’église (notre photo, pendant l’exécution d’un concerto pour flûte de Vivaldi), dix minutes plus tard c’est le filage du spectacle du soir (« La Flûte » à chanter). À l’aise sur toutes les anches, des clarinettes aux saxophones, il est également guitariste. Son parcours classique ne l’a jamais éloigné longtemps du jazz qu’il connaît et aime jouer (avec Bruno Chevillon, Eric Echampard, qu’il connaît depuis longtemps), et il a su proposer au bon moment et à la bonne personne ce projet d’Académie (d’enseignement) à Villelongue-dels-Monts – qui abrite un Lycée professionnel – qui a très vite bien tourné, pour preuve les assistances qui en témoignent à chaque occasion dans la journée. Et il y en a de multiples.

 

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A 16 heures, par exemple, Bruno Maurice (acc) et Jacques Di Donato (cl) se retrouvent dans un petite mais superbe salle du Prieuré del Vilar, sur les hauteurs de Villelongue. Un prieuré dont l’histoire mérite d’être connue, mais pour cela rendez-vous sur place où des religieuses roumaines à qui on a donné le lieu vous raconteront les choses pendant la visite. Le tout dans un français impeccable.

 

Le duo Di Donato/Maurice existe depuis 2009. Encore un projet éclatant de qualités musicales et

autres qu’on nous a caché trop longtemps. L’accordéon français connaît une prériode très faste, et voici encore un sérieux client à inscrire dans la belle série qu’on connaît, de Vincent à Pascal en passant par qui vous voudrez. Leur récital, bien au point et passionnant de bout en bout, fait entendre des pièces de l’un et de l’autre, et quelques morceaux de Piazzolla, ou encore cette Valse à Hum qui constitue le point d’inflexion de leur récital. A une succession de moments d’improvisation, parfois sur le fil des instruments, parfois en pleine richesse harmonique et mélodique, suit un final de toute beauté où les deux instrumentistes accompagnent le public (invité à chanter de la façon la plus simple qui soit) sur des chansons du répertoire hexagonal que même votre serviteur connaît à peu près. Genre Une Petite Note de Musique

 

J’ai vu cet été plusieurs « invitations « de ce genre, de la plus racoleuse (Kenny Garrett) à la plus directe (celle-ci), en passant par la plus douce, celle de Thomas de Pourquery. La façon dont procèdent Jacques Di Donato et Bruno Maurice est exemplaire de droiture. Elle ne consiste pas, en fait, à faire chanter le public avec les musiciens, mais plutôt l’inverse : très vite, à peine esquissée la mélodie, tout le monde chante et les solistes qui sont sur scène accompagnent. Une position subjective irréfutable. Aux mots d’ordre « politiques »qui incitent à la haine, Jacques Di Donato et Bruno Maurice opposent seulement leur manière d’être à l’écart de tout ça. Ils font plus en une heure pour la cause de la tolérance que bien des discours empruntés. Et… gauches !

 

Du coup, on n’est pas étonné de se retrouver en place de choeur le soir même, avec Florent Pujuila à la baguette, pour une « Flûte » mozartienne revisitée à la mode « dels-Monts » ! Un triomphe définitif et mérité, des voix bien envoyées, une flûtiste nommée Annabelle Meunier, une lecture « de concert » cursive mais enlevée. On applaudit encore.

 

Philippe Méziat

 

 

 

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                  Annabelle Meunier et Florent Pujuila

 

A peine troublée en milieu de soirée par une pluie fine, la dernière journée du quatrième Festival « Musiques-dels-Monts » aura été celle de tous les dons, don de soi qui semble infini chez Florent Pujuila tant il est présent sur toutes les scènes, don musical chez tous et chez Di Donato au nom prédestiné, sens du don chez tous ceux qui ont compris – il y en a – que le don n’attend rien en retour que le plaisir qu’il vous procure d’avoir permis l’éclosion de quelque chose qui serait, sans cela, resté caché.

 

 

On a débattu de la question un peu vers onze heures, dans cette conférence qui portait sur les effets prévisibles (ou pas) de la réforme des régions. Et on a souligné, une fois de plus, que les ressources « privées » doivent se substituer, de plus en plus, aux soutiens publics en baisse, et en berne. Mais ce sens de la notion de « don » a vite fait place à d’autres, qui ne sont pas sans rapport puisque, quand on a reçu, et qu’on est par conséquent « doué », la moindre des choses c’est de donner à son tour.

 

Des exemples d’humanité qui feraient croire encore à l’Humanité : Florent Puijila, né à Alès un peu par hasard, est un enfant du pays, d’origine à la fois catalane et andaloue. Manifestement, son désir est articulé autour de l’échange, du partage, du rapprochement. Infatigable, il dirige l’orchestre pour le concert de 18h sur le parvis de l’église (notre photo, pendant l’exécution d’un concerto pour flûte de Vivaldi), dix minutes plus tard c’est le filage du spectacle du soir (« La Flûte » à chanter). À l’aise sur toutes les anches, des clarinettes aux saxophones, il est également guitariste. Son parcours classique ne l’a jamais éloigné longtemps du jazz qu’il connaît et aime jouer (avec Bruno Chevillon, Eric Echampard, qu’il connaît depuis longtemps), et il a su proposer au bon moment et à la bonne personne ce projet d’Académie (d’enseignement) à Villelongue-dels-Monts – qui abrite un Lycée professionnel – qui a très vite bien tourné, pour preuve les assistances qui en témoignent à chaque occasion dans la journée. Et il y en a de multiples.

 

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A 16 heures, par exemple, Bruno Maurice (acc) et Jacques Di Donato (cl) se retrouvent dans un petite mais superbe salle du Prieuré del Vilar, sur les hauteurs de Villelongue. Un prieuré dont l’histoire mérite d’être connue, mais pour cela rendez-vous sur place où des religieuses roumaines à qui on a donné le lieu vous raconteront les choses pendant la visite. Le tout dans un français impeccable.

 

Le duo Di Donato/Maurice existe depuis 2009. Encore un projet éclatant de qualités musicales et

autres qu’on nous a caché trop longtemps. L’accordéon français connaît une prériode très faste, et voici encore un sérieux client à inscrire dans la belle série qu’on connaît, de Vincent à Pascal en passant par qui vous voudrez. Leur récital, bien au point et passionnant de bout en bout, fait entendre des pièces de l’un et de l’autre, et quelques morceaux de Piazzolla, ou encore cette Valse à Hum qui constitue le point d’inflexion de leur récital. A une succession de moments d’improvisation, parfois sur le fil des instruments, parfois en pleine richesse harmonique et mélodique, suit un final de toute beauté où les deux instrumentistes accompagnent le public (invité à chanter de la façon la plus simple qui soit) sur des chansons du répertoire hexagonal que même votre serviteur connaît à peu près. Genre Une Petite Note de Musique

 

J’ai vu cet été plusieurs « invitations « de ce genre, de la plus racoleuse (Kenny Garrett) à la plus directe (celle-ci), en passant par la plus douce, celle de Thomas de Pourquery. La façon dont procèdent Jacques Di Donato et Bruno Maurice est exemplaire de droiture. Elle ne consiste pas, en fait, à faire chanter le public avec les musiciens, mais plutôt l’inverse : très vite, à peine esquissée la mélodie, tout le monde chante et les solistes qui sont sur scène accompagnent. Une position subjective irréfutable. Aux mots d’ordre « politiques »qui incitent à la haine, Jacques Di Donato et Bruno Maurice opposent seulement leur manière d’être à l’écart de tout ça. Ils font plus en une heure pour la cause de la tolérance que bien des discours empruntés. Et… gauches !

 

Du coup, on n’est pas étonné de se retrouver en place de choeur le soir même, avec Florent Pujuila à la baguette, pour une « Flûte » mozartienne revisitée à la mode « dels-Monts » ! Un triomphe définitif et mérité, des voix bien envoyées, une flûtiste nommée Annabelle Meunier, une lecture « de concert » cursive mais enlevée. On applaudit encore.

 

Philippe Méziat

 

 

 

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                  Annabelle Meunier et Florent Pujuila

 

A peine troublée en milieu de soirée par une pluie fine, la dernière journée du quatrième Festival « Musiques-dels-Monts » aura été celle de tous les dons, don de soi qui semble infini chez Florent Pujuila tant il est présent sur toutes les scènes, don musical chez tous et chez Di Donato au nom prédestiné, sens du don chez tous ceux qui ont compris – il y en a – que le don n’attend rien en retour que le plaisir qu’il vous procure d’avoir permis l’éclosion de quelque chose qui serait, sans cela, resté caché.

 

 

On a débattu de la question un peu vers onze heures, dans cette conférence qui portait sur les effets prévisibles (ou pas) de la réforme des régions. Et on a souligné, une fois de plus, que les ressources « privées » doivent se substituer, de plus en plus, aux soutiens publics en baisse, et en berne. Mais ce sens de la notion de « don » a vite fait place à d’autres, qui ne sont pas sans rapport puisque, quand on a reçu, et qu’on est par conséquent « doué », la moindre des choses c’est de donner à son tour.

 

Des exemples d’humanité qui feraient croire encore à l’Humanité : Florent Puijila, né à Alès un peu par hasard, est un enfant du pays, d’origine à la fois catalane et andaloue. Manifestement, son désir est articulé autour de l’échange, du partage, du rapprochement. Infatigable, il dirige l’orchestre pour le concert de 18h sur le parvis de l’église (notre photo, pendant l’exécution d’un concerto pour flûte de Vivaldi), dix minutes plus tard c’est le filage du spectacle du soir (« La Flûte » à chanter). À l’aise sur toutes les anches, des clarinettes aux saxophones, il est également guitariste. Son parcours classique ne l’a jamais éloigné longtemps du jazz qu’il connaît et aime jouer (avec Bruno Chevillon, Eric Echampard, qu’il connaît depuis longtemps), et il a su proposer au bon moment et à la bonne personne ce projet d’Académie (d’enseignement) à Villelongue-dels-Monts – qui abrite un Lycée professionnel – qui a très vite bien tourné, pour preuve les assistances qui en témoignent à chaque occasion dans la journée. Et il y en a de multiples.

 

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A 16 heures, par exemple, Bruno Maurice (acc) et Jacques Di Donato (cl) se retrouvent dans un petite mais superbe salle du Prieuré del Vilar, sur les hauteurs de Villelongue. Un prieuré dont l’histoire mérite d’être connue, mais pour cela rendez-vous sur place où des religieuses roumaines à qui on a donné le lieu vous raconteront les choses pendant la visite. Le tout dans un français impeccable.

 

Le duo Di Donato/Maurice existe depuis 2009. Encore un projet éclatant de qualités musicales et

autres qu’on nous a caché trop longtemps. L’accordéon français connaît une prériode très faste, et voici encore un sérieux client à inscrire dans la belle série qu’on connaît, de Vincent à Pascal en passant par qui vous voudrez. Leur récital, bien au point et passionnant de bout en bout, fait entendre des pièces de l’un et de l’autre, et quelques morceaux de Piazzolla, ou encore cette Valse à Hum qui constitue le point d’inflexion de leur récital. A une succession de moments d’improvisation, parfois sur le fil des instruments, parfois en pleine richesse harmonique et mélodique, suit un final de toute beauté où les deux instrumentistes accompagnent le public (invité à chanter de la façon la plus simple qui soit) sur des chansons du répertoire hexagonal que même votre serviteur connaît à peu près. Genre Une Petite Note de Musique

 

J’ai vu cet été plusieurs « invitations « de ce genre, de la plus racoleuse (Kenny Garrett) à la plus directe (celle-ci), en passant par la plus douce, celle de Thomas de Pourquery. La façon dont procèdent Jacques Di Donato et Bruno Maurice est exemplaire de droiture. Elle ne consiste pas, en fait, à faire chanter le public avec les musiciens, mais plutôt l’inverse : très vite, à peine esquissée la mélodie, tout le monde chante et les solistes qui sont sur scène accompagnent. Une position subjective irréfutable. Aux mots d’ordre « politiques »qui incitent à la haine, Jacques Di Donato et Bruno Maurice opposent seulement leur manière d’être à l’écart de tout ça. Ils font plus en une heure pour la cause de la tolérance que bien des discours empruntés. Et… gauches !

 

Du coup, on n’est pas étonné de se retrouver en place de choeur le soir même, avec Florent Pujuila à la baguette, pour une « Flûte » mozartienne revisitée à la mode « dels-Monts » ! Un triomphe définitif et mérité, des voix bien envoyées, une flûtiste nommée Annabelle Meunier, une lecture « de concert » cursive mais enlevée. On applaudit encore.

 

Philippe Méziat