Jazz live
Publié le 5 Déc 2015

L'adieu à Marc Thomas

Décédé le 25 novembre dernier, le chanteur et saxophoniste Marc Thomas sera incinéré au crématorium du Père Lachaise, Salle de La Coupole, le lundi 7 décembre à 10h30.

Je me souviens de Marc Thomas présentant son quartette dans la salle concert du Cim, dont il était le plus jeune élève (il y était entré à l’âge de 16 ans). Ce devait être au cours de la saison 1978-1979, son quartette devait s’appeler le Carnival Thomas et peut-être avait-il pour accompagnateurs le batteur Stéphane Grémeaux, le contrebassiste Philippe Laccarrière et le pianiste Francis Demange. Un quartette au sein duquel son jeu de saxophone alto rendait hommage à Paul Desmond. La description pseudo-littéraire que j’avais faite dans Jazz Hot de sa silhouette voutée, la tête entrée dans les épaules, distillant cette sonorité ouatée empruntée à son idole m’avait valu ses sarcasmes, car s’il avait encore un visage d’angelot, sa langue était déjà bien pendue. J’avais écrit ce compte rendu à l’occasion d’un concert qu’il avait donné le 5 décembre 1979 au Petit Journal avec une formation (le Quintette de l’Art) qui avait remporté quelques mois plus tôt le 2ème prix du 3ème Concours national de jazz de la Défense et qui combinait cette sonorité desmondienne à l’acidité du violon de Dominique Pifarélyn avec le batteur turc Can Kozlu alors parisien, le contrebassiste Yves Torchinsky et toujours Francis Demange… ce dernier absent de mon compte rendu comme si la formation s’était réduite à un quartette au Petit Journal. Il s’agissait évidemment du Petit Journal Saint-Michel – le Montparnasse n’avait pas encore vu le jour – où le directeur du Cim, Alain Guerrini, lançait une programmation de fin d’après-midi qui ne dura pas.
Deux ans plus tard, les fidèles du Cim n’étaient pas peu fiers de le retrouver à l’écran sur TF1, donnant la réplique, toujours altiste, au ténor de Charles Schneider, autre ancien du CIM, dans le film de Claude Ventura La Leçon de musique  où, dans une salle Wagram déserte, Sonny Rollins venait leur rendre visite pour leur donner quelques conseils et taper le bœuf avec eux. À retrouver sur le site de l’INA.
J’ai revu Marc Thomas de loin en loin, mais je me souviens particulièrement du soir où il se produisit rue Blomet. Ce devait être en 1989, lorsque l’on tenta de relancer une programmation au légendaire Bal Nègre sous le nom du Saint-Louis Blues. J’y redécouvrais Marc Thomas getzien au ténor et crooner très convaincant que l’on retrouverait en 2012 dans notre “guide des 101 chanteurs”, à la rubrique “Voix de velours”, alors qu’il venait de publier son album “Shining Hours” avec Nicolas Folmer, Vincent Bourgeyx, Gildas Boclé et Andrea Michelutti, opus qui succédait à “Love Songs” précédait “Quai West” et “Pardon My French”.
La dernière fois que je l’ai vu, c’était le 25 octobre aux Petits Joueurs, au concert de sortie de l’hommage à René Caumer du big band de Jean-Loup Longnon. À l’entendre scatter, pouvait-on imaginer qu’il n’avait plus qu’un mois à vivre?
Il sera incinéré lundi prochain, 7 décembre au crématorium du Père Lachaise. Pour tout envoi de fleurs : Crématorium du Père Lachaise – Salle de la Coupole, 71, rue des Rondeaux – 75020 Paris (Obsèques de Marc Thomas). Franck Bergerot

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Décédé le 25 novembre dernier, le chanteur et saxophoniste Marc Thomas sera incinéré au crématorium du Père Lachaise, Salle de La Coupole, le lundi 7 décembre à 10h30.

Je me souviens de Marc Thomas présentant son quartette dans la salle concert du Cim, dont il était le plus jeune élève (il y était entré à l’âge de 16 ans). Ce devait être au cours de la saison 1978-1979, son quartette devait s’appeler le Carnival Thomas et peut-être avait-il pour accompagnateurs le batteur Stéphane Grémeaux, le contrebassiste Philippe Laccarrière et le pianiste Francis Demange. Un quartette au sein duquel son jeu de saxophone alto rendait hommage à Paul Desmond. La description pseudo-littéraire que j’avais faite dans Jazz Hot de sa silhouette voutée, la tête entrée dans les épaules, distillant cette sonorité ouatée empruntée à son idole m’avait valu ses sarcasmes, car s’il avait encore un visage d’angelot, sa langue était déjà bien pendue. J’avais écrit ce compte rendu à l’occasion d’un concert qu’il avait donné le 5 décembre 1979 au Petit Journal avec une formation (le Quintette de l’Art) qui avait remporté quelques mois plus tôt le 2ème prix du 3ème Concours national de jazz de la Défense et qui combinait cette sonorité desmondienne à l’acidité du violon de Dominique Pifarélyn avec le batteur turc Can Kozlu alors parisien, le contrebassiste Yves Torchinsky et toujours Francis Demange… ce dernier absent de mon compte rendu comme si la formation s’était réduite à un quartette au Petit Journal. Il s’agissait évidemment du Petit Journal Saint-Michel – le Montparnasse n’avait pas encore vu le jour – où le directeur du Cim, Alain Guerrini, lançait une programmation de fin d’après-midi qui ne dura pas.
Deux ans plus tard, les fidèles du Cim n’étaient pas peu fiers de le retrouver à l’écran sur TF1, donnant la réplique, toujours altiste, au ténor de Charles Schneider, autre ancien du CIM, dans le film de Claude Ventura La Leçon de musique  où, dans une salle Wagram déserte, Sonny Rollins venait leur rendre visite pour leur donner quelques conseils et taper le bœuf avec eux. À retrouver sur le site de l’INA.
J’ai revu Marc Thomas de loin en loin, mais je me souviens particulièrement du soir où il se produisit rue Blomet. Ce devait être en 1989, lorsque l’on tenta de relancer une programmation au légendaire Bal Nègre sous le nom du Saint-Louis Blues. J’y redécouvrais Marc Thomas getzien au ténor et crooner très convaincant que l’on retrouverait en 2012 dans notre “guide des 101 chanteurs”, à la rubrique “Voix de velours”, alors qu’il venait de publier son album “Shining Hours” avec Nicolas Folmer, Vincent Bourgeyx, Gildas Boclé et Andrea Michelutti, opus qui succédait à “Love Songs” précédait “Quai West” et “Pardon My French”.
La dernière fois que je l’ai vu, c’était le 25 octobre aux Petits Joueurs, au concert de sortie de l’hommage à René Caumer du big band de Jean-Loup Longnon. À l’entendre scatter, pouvait-on imaginer qu’il n’avait plus qu’un mois à vivre?
Il sera incinéré lundi prochain, 7 décembre au crématorium du Père Lachaise. Pour tout envoi de fleurs : Crématorium du Père Lachaise – Salle de la Coupole, 71, rue des Rondeaux – 75020 Paris (Obsèques de Marc Thomas). Franck Bergerot

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Décédé le 25 novembre dernier, le chanteur et saxophoniste Marc Thomas sera incinéré au crématorium du Père Lachaise, Salle de La Coupole, le lundi 7 décembre à 10h30.

Je me souviens de Marc Thomas présentant son quartette dans la salle concert du Cim, dont il était le plus jeune élève (il y était entré à l’âge de 16 ans). Ce devait être au cours de la saison 1978-1979, son quartette devait s’appeler le Carnival Thomas et peut-être avait-il pour accompagnateurs le batteur Stéphane Grémeaux, le contrebassiste Philippe Laccarrière et le pianiste Francis Demange. Un quartette au sein duquel son jeu de saxophone alto rendait hommage à Paul Desmond. La description pseudo-littéraire que j’avais faite dans Jazz Hot de sa silhouette voutée, la tête entrée dans les épaules, distillant cette sonorité ouatée empruntée à son idole m’avait valu ses sarcasmes, car s’il avait encore un visage d’angelot, sa langue était déjà bien pendue. J’avais écrit ce compte rendu à l’occasion d’un concert qu’il avait donné le 5 décembre 1979 au Petit Journal avec une formation (le Quintette de l’Art) qui avait remporté quelques mois plus tôt le 2ème prix du 3ème Concours national de jazz de la Défense et qui combinait cette sonorité desmondienne à l’acidité du violon de Dominique Pifarélyn avec le batteur turc Can Kozlu alors parisien, le contrebassiste Yves Torchinsky et toujours Francis Demange… ce dernier absent de mon compte rendu comme si la formation s’était réduite à un quartette au Petit Journal. Il s’agissait évidemment du Petit Journal Saint-Michel – le Montparnasse n’avait pas encore vu le jour – où le directeur du Cim, Alain Guerrini, lançait une programmation de fin d’après-midi qui ne dura pas.
Deux ans plus tard, les fidèles du Cim n’étaient pas peu fiers de le retrouver à l’écran sur TF1, donnant la réplique, toujours altiste, au ténor de Charles Schneider, autre ancien du CIM, dans le film de Claude Ventura La Leçon de musique  où, dans une salle Wagram déserte, Sonny Rollins venait leur rendre visite pour leur donner quelques conseils et taper le bœuf avec eux. À retrouver sur le site de l’INA.
J’ai revu Marc Thomas de loin en loin, mais je me souviens particulièrement du soir où il se produisit rue Blomet. Ce devait être en 1989, lorsque l’on tenta de relancer une programmation au légendaire Bal Nègre sous le nom du Saint-Louis Blues. J’y redécouvrais Marc Thomas getzien au ténor et crooner très convaincant que l’on retrouverait en 2012 dans notre “guide des 101 chanteurs”, à la rubrique “Voix de velours”, alors qu’il venait de publier son album “Shining Hours” avec Nicolas Folmer, Vincent Bourgeyx, Gildas Boclé et Andrea Michelutti, opus qui succédait à “Love Songs” précédait “Quai West” et “Pardon My French”.
La dernière fois que je l’ai vu, c’était le 25 octobre aux Petits Joueurs, au concert de sortie de l’hommage à René Caumer du big band de Jean-Loup Longnon. À l’entendre scatter, pouvait-on imaginer qu’il n’avait plus qu’un mois à vivre?
Il sera incinéré lundi prochain, 7 décembre au crématorium du Père Lachaise. Pour tout envoi de fleurs : Crématorium du Père Lachaise – Salle de la Coupole, 71, rue des Rondeaux – 75020 Paris (Obsèques de Marc Thomas). Franck Bergerot

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Décédé le 25 novembre dernier, le chanteur et saxophoniste Marc Thomas sera incinéré au crématorium du Père Lachaise, Salle de La Coupole, le lundi 7 décembre à 10h30.

Je me souviens de Marc Thomas présentant son quartette dans la salle concert du Cim, dont il était le plus jeune élève (il y était entré à l’âge de 16 ans). Ce devait être au cours de la saison 1978-1979, son quartette devait s’appeler le Carnival Thomas et peut-être avait-il pour accompagnateurs le batteur Stéphane Grémeaux, le contrebassiste Philippe Laccarrière et le pianiste Francis Demange. Un quartette au sein duquel son jeu de saxophone alto rendait hommage à Paul Desmond. La description pseudo-littéraire que j’avais faite dans Jazz Hot de sa silhouette voutée, la tête entrée dans les épaules, distillant cette sonorité ouatée empruntée à son idole m’avait valu ses sarcasmes, car s’il avait encore un visage d’angelot, sa langue était déjà bien pendue. J’avais écrit ce compte rendu à l’occasion d’un concert qu’il avait donné le 5 décembre 1979 au Petit Journal avec une formation (le Quintette de l’Art) qui avait remporté quelques mois plus tôt le 2ème prix du 3ème Concours national de jazz de la Défense et qui combinait cette sonorité desmondienne à l’acidité du violon de Dominique Pifarélyn avec le batteur turc Can Kozlu alors parisien, le contrebassiste Yves Torchinsky et toujours Francis Demange… ce dernier absent de mon compte rendu comme si la formation s’était réduite à un quartette au Petit Journal. Il s’agissait évidemment du Petit Journal Saint-Michel – le Montparnasse n’avait pas encore vu le jour – où le directeur du Cim, Alain Guerrini, lançait une programmation de fin d’après-midi qui ne dura pas.
Deux ans plus tard, les fidèles du Cim n’étaient pas peu fiers de le retrouver à l’écran sur TF1, donnant la réplique, toujours altiste, au ténor de Charles Schneider, autre ancien du CIM, dans le film de Claude Ventura La Leçon de musique  où, dans une salle Wagram déserte, Sonny Rollins venait leur rendre visite pour leur donner quelques conseils et taper le bœuf avec eux. À retrouver sur le site de l’INA.
J’ai revu Marc Thomas de loin en loin, mais je me souviens particulièrement du soir où il se produisit rue Blomet. Ce devait être en 1989, lorsque l’on tenta de relancer une programmation au légendaire Bal Nègre sous le nom du Saint-Louis Blues. J’y redécouvrais Marc Thomas getzien au ténor et crooner très convaincant que l’on retrouverait en 2012 dans notre “guide des 101 chanteurs”, à la rubrique “Voix de velours”, alors qu’il venait de publier son album “Shining Hours” avec Nicolas Folmer, Vincent Bourgeyx, Gildas Boclé et Andrea Michelutti, opus qui succédait à “Love Songs” précédait “Quai West” et “Pardon My French”.
La dernière fois que je l’ai vu, c’était le 25 octobre aux Petits Joueurs, au concert de sortie de l’hommage à René Caumer du big band de Jean-Loup Longnon. À l’entendre scatter, pouvait-on imaginer qu’il n’avait plus qu’un mois à vivre?
Il sera incinéré lundi prochain, 7 décembre au crématorium du Père Lachaise. Pour tout envoi de fleurs : Crématorium du Père Lachaise – Salle de la Coupole, 71, rue des Rondeaux – 75020 Paris (Obsèques de Marc Thomas). Franck Bergerot