Jazz live
Publié le 27 Mai 2017

Jazz à Coutances : Mettre en avant le jazz avec un “s”

Trois questions à Denis Le Bas, boss du festival Jazz Sous Les Pommiers.

Quels ont été les moments forts du festival cette année ?

Parfois, à la fin du festival, on en arrive à nuancer la programmation quant au choix d’une formule ou même d’un invité. Cette année, la question ne se pose pas tellement même si, comme toujours, l’appréciation diffère selon les concerts. Il y a tout de même énormément de choses qui ont cartonné. Je citerais Fred Hersch, Pat Metheny même si, malgré un magnifique concert, je suis plus nuancé vis-à-vis de la relation au public, Remi Panossian dont on m’a rapporté la prestation exceptionnelle, le live “Autour de Chet”, le trio Ponty-Lagrène-Eastwood, Bat Fat avec Napoleon Maddox, Joce Mienniel et les élèves percussionnistes de Gilles Arnaud, le goupe Jungle By Night, la création d’Airelle Besson et Clémence Colin, “Signes et sons”, extrêmement poétique, le trio de Michel Portal, la jeune Jacob Collier qui commence à épurer son set, le groupe Iki Duiko, la flûtiste Naissam Jalal,  le trompettiste Luca Aquino, le guitariste Pierre Durand et j’en passe. Je suis très satisfait. On a eu droit à un très haut niveau artistique, à un public attentif, ouvert, respectueux, très à l’écoute et puis au soleil… Nous n’avons pas eu trop de problèmes techniques. En somme, il est difficile de ne pas avoir la banane.

Quel bilan général peut-on tirer quant à cette 36ème édition ?

 Le bilan général est très bon. On cumule un taux de 96% en termes de remplissage contre 94% l’an dernier. C’est fou ! C’est extrêmement satisfaisant pour un organisateur. On a vécu une telle ferveur, des salles pleines, de nombreuses standing ovations, … C’est un excellent bilan. On peut aussi dire que cette édition souligne le fait que le jazz n’est pas mort. Il est plus que vivant à Coutances. C’est super agréable. Les gens sont présents. On se retrouve avec une ville en fête. La programmation est très ouverte quand d’autres festivals misent sur des choses plus pointues. Le Festival de Coutances met l’accent sur le jazz avec un “s”. Pour les gens qui connaissent cette musique, il n’est pas nécessaire de mettre en avant ce détail mais pour ceux qui ne connaissent pas, il est essentiel. Le public moins averti réalise à quel point cette musique est ouverte. Et cela, grâce à une programmation variée. On a du jazz manouche, du jazz-électro, des musiques improvisées, des big-bands, du jazz teinté de musiques africaines ou cubaines. Les styles diffèrent.

À quoi faut-il s’attendre l’an prochain ?

 L’an prochain, le festival se tiendra du 5 au 12 mai. Ce calendrier sera un peu particulier car on aura un jour férié supplémentaire sur la semaine généralement consacrée au festival : celui du mardi 8 mai. En général, les festivaliers qui viennent d’un peu plus loin arrivent le mercredi soir et font le pont car le jeudi marque le jour de l’Ascension. Avec deux jours fériés, on peut s’attendre à une importante affluence. On va en tenir compte dans la programmation en organisant des choses dans la journée du mardi. Mais cela, sans forcément en faire trop car les équipes ont déjà beaucoup de travail. Il y a déjà énormément de concerts et c’est lourd à porter humainement, techniquement et financièrement. La programmation 2018 est en gestation. Cette édition sera à peine terminée que l’on sera déjà en train de faire nos premiers choix pour la prochaine. Le seul nom que je peux donner, évident d’ailleurs, est celui de la batteuse Anne Paceo, notre nouvelle artiste en résidence qui succède à la trompettiste Airelle Besson. Elle démarre en septembre et nous proposera sans doute de très belles créations. Pour le reste, il faudra patienter…

 Propos recueillis par Katia Touré

 

 |Trois questions à Denis Le Bas, boss du festival Jazz Sous Les Pommiers.

Quels ont été les moments forts du festival cette année ?

Parfois, à la fin du festival, on en arrive à nuancer la programmation quant au choix d’une formule ou même d’un invité. Cette année, la question ne se pose pas tellement même si, comme toujours, l’appréciation diffère selon les concerts. Il y a tout de même énormément de choses qui ont cartonné. Je citerais Fred Hersch, Pat Metheny même si, malgré un magnifique concert, je suis plus nuancé vis-à-vis de la relation au public, Remi Panossian dont on m’a rapporté la prestation exceptionnelle, le live “Autour de Chet”, le trio Ponty-Lagrène-Eastwood, Bat Fat avec Napoleon Maddox, Joce Mienniel et les élèves percussionnistes de Gilles Arnaud, le goupe Jungle By Night, la création d’Airelle Besson et Clémence Colin, “Signes et sons”, extrêmement poétique, le trio de Michel Portal, la jeune Jacob Collier qui commence à épurer son set, le groupe Iki Duiko, la flûtiste Naissam Jalal,  le trompettiste Luca Aquino, le guitariste Pierre Durand et j’en passe. Je suis très satisfait. On a eu droit à un très haut niveau artistique, à un public attentif, ouvert, respectueux, très à l’écoute et puis au soleil… Nous n’avons pas eu trop de problèmes techniques. En somme, il est difficile de ne pas avoir la banane.

Quel bilan général peut-on tirer quant à cette 36ème édition ?

 Le bilan général est très bon. On cumule un taux de 96% en termes de remplissage contre 94% l’an dernier. C’est fou ! C’est extrêmement satisfaisant pour un organisateur. On a vécu une telle ferveur, des salles pleines, de nombreuses standing ovations, … C’est un excellent bilan. On peut aussi dire que cette édition souligne le fait que le jazz n’est pas mort. Il est plus que vivant à Coutances. C’est super agréable. Les gens sont présents. On se retrouve avec une ville en fête. La programmation est très ouverte quand d’autres festivals misent sur des choses plus pointues. Le Festival de Coutances met l’accent sur le jazz avec un “s”. Pour les gens qui connaissent cette musique, il n’est pas nécessaire de mettre en avant ce détail mais pour ceux qui ne connaissent pas, il est essentiel. Le public moins averti réalise à quel point cette musique est ouverte. Et cela, grâce à une programmation variée. On a du jazz manouche, du jazz-électro, des musiques improvisées, des big-bands, du jazz teinté de musiques africaines ou cubaines. Les styles diffèrent.

À quoi faut-il s’attendre l’an prochain ?

 L’an prochain, le festival se tiendra du 5 au 12 mai. Ce calendrier sera un peu particulier car on aura un jour férié supplémentaire sur la semaine généralement consacrée au festival : celui du mardi 8 mai. En général, les festivaliers qui viennent d’un peu plus loin arrivent le mercredi soir et font le pont car le jeudi marque le jour de l’Ascension. Avec deux jours fériés, on peut s’attendre à une importante affluence. On va en tenir compte dans la programmation en organisant des choses dans la journée du mardi. Mais cela, sans forcément en faire trop car les équipes ont déjà beaucoup de travail. Il y a déjà énormément de concerts et c’est lourd à porter humainement, techniquement et financièrement. La programmation 2018 est en gestation. Cette édition sera à peine terminée que l’on sera déjà en train de faire nos premiers choix pour la prochaine. Le seul nom que je peux donner, évident d’ailleurs, est celui de la batteuse Anne Paceo, notre nouvelle artiste en résidence qui succède à la trompettiste Airelle Besson. Elle démarre en septembre et nous proposera sans doute de très belles créations. Pour le reste, il faudra patienter…

 Propos recueillis par Katia Touré

 

 |Trois questions à Denis Le Bas, boss du festival Jazz Sous Les Pommiers.

Quels ont été les moments forts du festival cette année ?

Parfois, à la fin du festival, on en arrive à nuancer la programmation quant au choix d’une formule ou même d’un invité. Cette année, la question ne se pose pas tellement même si, comme toujours, l’appréciation diffère selon les concerts. Il y a tout de même énormément de choses qui ont cartonné. Je citerais Fred Hersch, Pat Metheny même si, malgré un magnifique concert, je suis plus nuancé vis-à-vis de la relation au public, Remi Panossian dont on m’a rapporté la prestation exceptionnelle, le live “Autour de Chet”, le trio Ponty-Lagrène-Eastwood, Bat Fat avec Napoleon Maddox, Joce Mienniel et les élèves percussionnistes de Gilles Arnaud, le goupe Jungle By Night, la création d’Airelle Besson et Clémence Colin, “Signes et sons”, extrêmement poétique, le trio de Michel Portal, la jeune Jacob Collier qui commence à épurer son set, le groupe Iki Duiko, la flûtiste Naissam Jalal,  le trompettiste Luca Aquino, le guitariste Pierre Durand et j’en passe. Je suis très satisfait. On a eu droit à un très haut niveau artistique, à un public attentif, ouvert, respectueux, très à l’écoute et puis au soleil… Nous n’avons pas eu trop de problèmes techniques. En somme, il est difficile de ne pas avoir la banane.

Quel bilan général peut-on tirer quant à cette 36ème édition ?

 Le bilan général est très bon. On cumule un taux de 96% en termes de remplissage contre 94% l’an dernier. C’est fou ! C’est extrêmement satisfaisant pour un organisateur. On a vécu une telle ferveur, des salles pleines, de nombreuses standing ovations, … C’est un excellent bilan. On peut aussi dire que cette édition souligne le fait que le jazz n’est pas mort. Il est plus que vivant à Coutances. C’est super agréable. Les gens sont présents. On se retrouve avec une ville en fête. La programmation est très ouverte quand d’autres festivals misent sur des choses plus pointues. Le Festival de Coutances met l’accent sur le jazz avec un “s”. Pour les gens qui connaissent cette musique, il n’est pas nécessaire de mettre en avant ce détail mais pour ceux qui ne connaissent pas, il est essentiel. Le public moins averti réalise à quel point cette musique est ouverte. Et cela, grâce à une programmation variée. On a du jazz manouche, du jazz-électro, des musiques improvisées, des big-bands, du jazz teinté de musiques africaines ou cubaines. Les styles diffèrent.

À quoi faut-il s’attendre l’an prochain ?

 L’an prochain, le festival se tiendra du 5 au 12 mai. Ce calendrier sera un peu particulier car on aura un jour férié supplémentaire sur la semaine généralement consacrée au festival : celui du mardi 8 mai. En général, les festivaliers qui viennent d’un peu plus loin arrivent le mercredi soir et font le pont car le jeudi marque le jour de l’Ascension. Avec deux jours fériés, on peut s’attendre à une importante affluence. On va en tenir compte dans la programmation en organisant des choses dans la journée du mardi. Mais cela, sans forcément en faire trop car les équipes ont déjà beaucoup de travail. Il y a déjà énormément de concerts et c’est lourd à porter humainement, techniquement et financièrement. La programmation 2018 est en gestation. Cette édition sera à peine terminée que l’on sera déjà en train de faire nos premiers choix pour la prochaine. Le seul nom que je peux donner, évident d’ailleurs, est celui de la batteuse Anne Paceo, notre nouvelle artiste en résidence qui succède à la trompettiste Airelle Besson. Elle démarre en septembre et nous proposera sans doute de très belles créations. Pour le reste, il faudra patienter…

 Propos recueillis par Katia Touré

 

 |Trois questions à Denis Le Bas, boss du festival Jazz Sous Les Pommiers.

Quels ont été les moments forts du festival cette année ?

Parfois, à la fin du festival, on en arrive à nuancer la programmation quant au choix d’une formule ou même d’un invité. Cette année, la question ne se pose pas tellement même si, comme toujours, l’appréciation diffère selon les concerts. Il y a tout de même énormément de choses qui ont cartonné. Je citerais Fred Hersch, Pat Metheny même si, malgré un magnifique concert, je suis plus nuancé vis-à-vis de la relation au public, Remi Panossian dont on m’a rapporté la prestation exceptionnelle, le live “Autour de Chet”, le trio Ponty-Lagrène-Eastwood, Bat Fat avec Napoleon Maddox, Joce Mienniel et les élèves percussionnistes de Gilles Arnaud, le goupe Jungle By Night, la création d’Airelle Besson et Clémence Colin, “Signes et sons”, extrêmement poétique, le trio de Michel Portal, la jeune Jacob Collier qui commence à épurer son set, le groupe Iki Duiko, la flûtiste Naissam Jalal,  le trompettiste Luca Aquino, le guitariste Pierre Durand et j’en passe. Je suis très satisfait. On a eu droit à un très haut niveau artistique, à un public attentif, ouvert, respectueux, très à l’écoute et puis au soleil… Nous n’avons pas eu trop de problèmes techniques. En somme, il est difficile de ne pas avoir la banane.

Quel bilan général peut-on tirer quant à cette 36ème édition ?

 Le bilan général est très bon. On cumule un taux de 96% en termes de remplissage contre 94% l’an dernier. C’est fou ! C’est extrêmement satisfaisant pour un organisateur. On a vécu une telle ferveur, des salles pleines, de nombreuses standing ovations, … C’est un excellent bilan. On peut aussi dire que cette édition souligne le fait que le jazz n’est pas mort. Il est plus que vivant à Coutances. C’est super agréable. Les gens sont présents. On se retrouve avec une ville en fête. La programmation est très ouverte quand d’autres festivals misent sur des choses plus pointues. Le Festival de Coutances met l’accent sur le jazz avec un “s”. Pour les gens qui connaissent cette musique, il n’est pas nécessaire de mettre en avant ce détail mais pour ceux qui ne connaissent pas, il est essentiel. Le public moins averti réalise à quel point cette musique est ouverte. Et cela, grâce à une programmation variée. On a du jazz manouche, du jazz-électro, des musiques improvisées, des big-bands, du jazz teinté de musiques africaines ou cubaines. Les styles diffèrent.

À quoi faut-il s’attendre l’an prochain ?

 L’an prochain, le festival se tiendra du 5 au 12 mai. Ce calendrier sera un peu particulier car on aura un jour férié supplémentaire sur la semaine généralement consacrée au festival : celui du mardi 8 mai. En général, les festivaliers qui viennent d’un peu plus loin arrivent le mercredi soir et font le pont car le jeudi marque le jour de l’Ascension. Avec deux jours fériés, on peut s’attendre à une importante affluence. On va en tenir compte dans la programmation en organisant des choses dans la journée du mardi. Mais cela, sans forcément en faire trop car les équipes ont déjà beaucoup de travail. Il y a déjà énormément de concerts et c’est lourd à porter humainement, techniquement et financièrement. La programmation 2018 est en gestation. Cette édition sera à peine terminée que l’on sera déjà en train de faire nos premiers choix pour la prochaine. Le seul nom que je peux donner, évident d’ailleurs, est celui de la batteuse Anne Paceo, notre nouvelle artiste en résidence qui succède à la trompettiste Airelle Besson. Elle démarre en septembre et nous proposera sans doute de très belles créations. Pour le reste, il faudra patienter…

 Propos recueillis par Katia Touré