Jazz live
Publié le 7 Nov 2013

Serge Oustiakine (1961 – 2013)

Au matin du 2 novembre, Serge Oustiakine s’en est allé rejoindre les verts pâturages. Rien ne laissait présager cette fin brutale. La veille encore, il se produisait en concert à Toulouse, au sein du groupe Sergio & Co qu’il dirigeait et qui était surtout dédié au latin jazz.


C’était un musicien accompli. Contrebassiste capable de jouer dans des contextes divers, chanteur maîtrisant à la perfection l’art difficile du scat, il avait d’abord pratiqué le banjo avant d’opter définitivement pour son instrument de prédilection. Citer tous les groupes auxquels il a prêté son concours, tous les musiciens avec lesquels il a joué, au hasard d’une vie professionnelle bien remplie, reviendrait à feuilleter le Gotha du jazz hexagonal et au-delà. Parmi eux, le Banana de Paul  Chéron et le Tuxedo Big Band du même, Mississipi Jazz Band, Jambalaya, le trio de Thierry Ollé, le groupe manouche de Steeve Laffont, l’ensemble de Philippe Laudet. Avec ce dernier, il avait récemment participé, entre autres, à un projet autour des textes de jacques Prévert. Il s’y révélait interprète sensible, comme en témoigne un disque à paraître sous peu.


L’homme était unanimement apprécié pour ses qualités, sa gentillesse, sa modestie, sa jovialité. Une foule d’amis l’a conduit, le 6, jusqu’au cimetière de son petit village de Saint-Christaud, en Haute-Garonne, où il repose désormais. Beaucoup de ses camarades lui ont réservé une escorte musicale. Je n’en citerai aucun, crainte d’en oublier. Tout ce qu’on peut dire, c’est que les pupitres étaient bien garnis. De quoi constituer plusieurs big bands.


Le souvenir qu’il me plaît de conserver de Serge remonte aux années 90. Je le revois, au Colorado, en pleines Rocheuses, seul au bord d’un lac avec sa contrebasse. Pour unique auditoire, des castors et des marmottes. Il jouait avec la même conviction, le même enthousiasme que s’il s’était trouvé devant une salle comble. L’image n’est pas près de s’effacer.


Jacques Aboucaya

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Au matin du 2 novembre, Serge Oustiakine s’en est allé rejoindre les verts pâturages. Rien ne laissait présager cette fin brutale. La veille encore, il se produisait en concert à Toulouse, au sein du groupe Sergio & Co qu’il dirigeait et qui était surtout dédié au latin jazz.


C’était un musicien accompli. Contrebassiste capable de jouer dans des contextes divers, chanteur maîtrisant à la perfection l’art difficile du scat, il avait d’abord pratiqué le banjo avant d’opter définitivement pour son instrument de prédilection. Citer tous les groupes auxquels il a prêté son concours, tous les musiciens avec lesquels il a joué, au hasard d’une vie professionnelle bien remplie, reviendrait à feuilleter le Gotha du jazz hexagonal et au-delà. Parmi eux, le Banana de Paul  Chéron et le Tuxedo Big Band du même, Mississipi Jazz Band, Jambalaya, le trio de Thierry Ollé, le groupe manouche de Steeve Laffont, l’ensemble de Philippe Laudet. Avec ce dernier, il avait récemment participé, entre autres, à un projet autour des textes de jacques Prévert. Il s’y révélait interprète sensible, comme en témoigne un disque à paraître sous peu.


L’homme était unanimement apprécié pour ses qualités, sa gentillesse, sa modestie, sa jovialité. Une foule d’amis l’a conduit, le 6, jusqu’au cimetière de son petit village de Saint-Christaud, en Haute-Garonne, où il repose désormais. Beaucoup de ses camarades lui ont réservé une escorte musicale. Je n’en citerai aucun, crainte d’en oublier. Tout ce qu’on peut dire, c’est que les pupitres étaient bien garnis. De quoi constituer plusieurs big bands.


Le souvenir qu’il me plaît de conserver de Serge remonte aux années 90. Je le revois, au Colorado, en pleines Rocheuses, seul au bord d’un lac avec sa contrebasse. Pour unique auditoire, des castors et des marmottes. Il jouait avec la même conviction, le même enthousiasme que s’il s’était trouvé devant une salle comble. L’image n’est pas près de s’effacer.


Jacques Aboucaya

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Au matin du 2 novembre, Serge Oustiakine s’en est allé rejoindre les verts pâturages. Rien ne laissait présager cette fin brutale. La veille encore, il se produisait en concert à Toulouse, au sein du groupe Sergio & Co qu’il dirigeait et qui était surtout dédié au latin jazz.


C’était un musicien accompli. Contrebassiste capable de jouer dans des contextes divers, chanteur maîtrisant à la perfection l’art difficile du scat, il avait d’abord pratiqué le banjo avant d’opter définitivement pour son instrument de prédilection. Citer tous les groupes auxquels il a prêté son concours, tous les musiciens avec lesquels il a joué, au hasard d’une vie professionnelle bien remplie, reviendrait à feuilleter le Gotha du jazz hexagonal et au-delà. Parmi eux, le Banana de Paul  Chéron et le Tuxedo Big Band du même, Mississipi Jazz Band, Jambalaya, le trio de Thierry Ollé, le groupe manouche de Steeve Laffont, l’ensemble de Philippe Laudet. Avec ce dernier, il avait récemment participé, entre autres, à un projet autour des textes de jacques Prévert. Il s’y révélait interprète sensible, comme en témoigne un disque à paraître sous peu.


L’homme était unanimement apprécié pour ses qualités, sa gentillesse, sa modestie, sa jovialité. Une foule d’amis l’a conduit, le 6, jusqu’au cimetière de son petit village de Saint-Christaud, en Haute-Garonne, où il repose désormais. Beaucoup de ses camarades lui ont réservé une escorte musicale. Je n’en citerai aucun, crainte d’en oublier. Tout ce qu’on peut dire, c’est que les pupitres étaient bien garnis. De quoi constituer plusieurs big bands.


Le souvenir qu’il me plaît de conserver de Serge remonte aux années 90. Je le revois, au Colorado, en pleines Rocheuses, seul au bord d’un lac avec sa contrebasse. Pour unique auditoire, des castors et des marmottes. Il jouait avec la même conviction, le même enthousiasme que s’il s’était trouvé devant une salle comble. L’image n’est pas près de s’effacer.


Jacques Aboucaya

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Au matin du 2 novembre, Serge Oustiakine s’en est allé rejoindre les verts pâturages. Rien ne laissait présager cette fin brutale. La veille encore, il se produisait en concert à Toulouse, au sein du groupe Sergio & Co qu’il dirigeait et qui était surtout dédié au latin jazz.


C’était un musicien accompli. Contrebassiste capable de jouer dans des contextes divers, chanteur maîtrisant à la perfection l’art difficile du scat, il avait d’abord pratiqué le banjo avant d’opter définitivement pour son instrument de prédilection. Citer tous les groupes auxquels il a prêté son concours, tous les musiciens avec lesquels il a joué, au hasard d’une vie professionnelle bien remplie, reviendrait à feuilleter le Gotha du jazz hexagonal et au-delà. Parmi eux, le Banana de Paul  Chéron et le Tuxedo Big Band du même, Mississipi Jazz Band, Jambalaya, le trio de Thierry Ollé, le groupe manouche de Steeve Laffont, l’ensemble de Philippe Laudet. Avec ce dernier, il avait récemment participé, entre autres, à un projet autour des textes de jacques Prévert. Il s’y révélait interprète sensible, comme en témoigne un disque à paraître sous peu.


L’homme était unanimement apprécié pour ses qualités, sa gentillesse, sa modestie, sa jovialité. Une foule d’amis l’a conduit, le 6, jusqu’au cimetière de son petit village de Saint-Christaud, en Haute-Garonne, où il repose désormais. Beaucoup de ses camarades lui ont réservé une escorte musicale. Je n’en citerai aucun, crainte d’en oublier. Tout ce qu’on peut dire, c’est que les pupitres étaient bien garnis. De quoi constituer plusieurs big bands.


Le souvenir qu’il me plaît de conserver de Serge remonte aux années 90. Je le revois, au Colorado, en pleines Rocheuses, seul au bord d’un lac avec sa contrebasse. Pour unique auditoire, des castors et des marmottes. Il jouait avec la même conviction, le même enthousiasme que s’il s’était trouvé devant une salle comble. L’image n’est pas près de s’effacer.


Jacques Aboucaya