Jazz live
Publié le 30 Août 2016

Gauthier Toux au Duc des Lombards

Portrait Gauthier Toux HD-minA seulement 23 ans, Gauthier Thoux vient de remporter le 39e concours de jazz de La Défense. Encore tout auréolé de cette distinction il présentait son trio au Duc des Lombards avec comme invité le saxophoniste Christophe Panzani.

Gauthier Toux (piano), Maxence Sibille (dm), Kenneth Dahl Knudsen (b), le 25 août 2016, Duc des Lombards 75004 Paris.

GT3 Duc des Lombards - credit Bruno Chavaret-1

La curiosité est un heureux défaut. La réputation du jeune pianiste Gauthier Toux, qui commence à tinter aux oreilles des amateurs de jazz, m’a donc poussé du côté du Duc des Lombards. J’ai perçu assez vite, ainsi que tout le monde dans la salle, que ce pianiste mérite mieux que le ruban éphémère de « jeune pianiste surdoué dont on parle ». A vrai dire, j’ai été frappé par sa maturité. A quoi reconnaît-on la maturité d’un pianiste?A son absence d’esbrouffe. Peut-être aussi à la manière qu’a eue Gauthier Toux, dès les premiers morceaux, d’affronter vraiment le silence. Mais surtout à sa manière d’envisager la musique dans sa globalité, d’être toujours conscient, à chacune de ses interventions, du son projeté par l’ensemble du groupe. Le trio augmenté du saxophoniste Christophe Panzani ( qui s’est coulé dans cette musique avec une aisance incroyable) semble coupé en deux. Il y a cette rythmique omniprésente, car elle conjugue puissance et urgence, avec Maxence Sibille et Kenbeth Dahl. Elle permet à Christophe Panzani et Gauthier Toux de surfer avec grâce sur ce remous primordial, allant parfois dans le sens du courant et parfois à son encontre. Et quand après le concert, j’échange quelques mots avec Gauthier Toux, je découvre une autre facette de cette maturité. Il parle d’humilité en ayant l’air de penser ce qu’il dit. Sur ses interventions par rapport à la section rythmique, il précise ceci: « J’oscille entre rentrer dans leur puissance et en sortir. Il faut faire attention à ne pas être trop dense ». Il dit qu’il travaille à la fois sa technique comme un fou, mais aussi à l’épurer. En l’écoutant je me dis qu’en musique comme en toutes choses ceux qui vont loin sont ceux qui ont une bonne boussole.

JF Mondot
photo au duc des lombards:bruno chavaret
portrait gautier toux: jf mariotti|Portrait Gauthier Toux HD-minA seulement 23 ans, Gauthier Thoux vient de remporter le 39e concours de jazz de La Défense. Encore tout auréolé de cette distinction il présentait son trio au Duc des Lombards avec comme invité le saxophoniste Christophe Panzani.

Gauthier Toux (piano), Maxence Sibille (dm), Kenneth Dahl Knudsen (b), le 25 août 2016, Duc des Lombards 75004 Paris.

GT3 Duc des Lombards - credit Bruno Chavaret-1

La curiosité est un heureux défaut. La réputation du jeune pianiste Gauthier Toux, qui commence à tinter aux oreilles des amateurs de jazz, m’a donc poussé du côté du Duc des Lombards. J’ai perçu assez vite, ainsi que tout le monde dans la salle, que ce pianiste mérite mieux que le ruban éphémère de « jeune pianiste surdoué dont on parle ». A vrai dire, j’ai été frappé par sa maturité. A quoi reconnaît-on la maturité d’un pianiste?A son absence d’esbrouffe. Peut-être aussi à la manière qu’a eue Gauthier Toux, dès les premiers morceaux, d’affronter vraiment le silence. Mais surtout à sa manière d’envisager la musique dans sa globalité, d’être toujours conscient, à chacune de ses interventions, du son projeté par l’ensemble du groupe. Le trio augmenté du saxophoniste Christophe Panzani ( qui s’est coulé dans cette musique avec une aisance incroyable) semble coupé en deux. Il y a cette rythmique omniprésente, car elle conjugue puissance et urgence, avec Maxence Sibille et Kenbeth Dahl. Elle permet à Christophe Panzani et Gauthier Toux de surfer avec grâce sur ce remous primordial, allant parfois dans le sens du courant et parfois à son encontre. Et quand après le concert, j’échange quelques mots avec Gauthier Toux, je découvre une autre facette de cette maturité. Il parle d’humilité en ayant l’air de penser ce qu’il dit. Sur ses interventions par rapport à la section rythmique, il précise ceci: « J’oscille entre rentrer dans leur puissance et en sortir. Il faut faire attention à ne pas être trop dense ». Il dit qu’il travaille à la fois sa technique comme un fou, mais aussi à l’épurer. En l’écoutant je me dis qu’en musique comme en toutes choses ceux qui vont loin sont ceux qui ont une bonne boussole.

JF Mondot
photo au duc des lombards:bruno chavaret
portrait gautier toux: jf mariotti|Portrait Gauthier Toux HD-minA seulement 23 ans, Gauthier Thoux vient de remporter le 39e concours de jazz de La Défense. Encore tout auréolé de cette distinction il présentait son trio au Duc des Lombards avec comme invité le saxophoniste Christophe Panzani.

Gauthier Toux (piano), Maxence Sibille (dm), Kenneth Dahl Knudsen (b), le 25 août 2016, Duc des Lombards 75004 Paris.

GT3 Duc des Lombards - credit Bruno Chavaret-1

La curiosité est un heureux défaut. La réputation du jeune pianiste Gauthier Toux, qui commence à tinter aux oreilles des amateurs de jazz, m’a donc poussé du côté du Duc des Lombards. J’ai perçu assez vite, ainsi que tout le monde dans la salle, que ce pianiste mérite mieux que le ruban éphémère de « jeune pianiste surdoué dont on parle ». A vrai dire, j’ai été frappé par sa maturité. A quoi reconnaît-on la maturité d’un pianiste?A son absence d’esbrouffe. Peut-être aussi à la manière qu’a eue Gauthier Toux, dès les premiers morceaux, d’affronter vraiment le silence. Mais surtout à sa manière d’envisager la musique dans sa globalité, d’être toujours conscient, à chacune de ses interventions, du son projeté par l’ensemble du groupe. Le trio augmenté du saxophoniste Christophe Panzani ( qui s’est coulé dans cette musique avec une aisance incroyable) semble coupé en deux. Il y a cette rythmique omniprésente, car elle conjugue puissance et urgence, avec Maxence Sibille et Kenbeth Dahl. Elle permet à Christophe Panzani et Gauthier Toux de surfer avec grâce sur ce remous primordial, allant parfois dans le sens du courant et parfois à son encontre. Et quand après le concert, j’échange quelques mots avec Gauthier Toux, je découvre une autre facette de cette maturité. Il parle d’humilité en ayant l’air de penser ce qu’il dit. Sur ses interventions par rapport à la section rythmique, il précise ceci: « J’oscille entre rentrer dans leur puissance et en sortir. Il faut faire attention à ne pas être trop dense ». Il dit qu’il travaille à la fois sa technique comme un fou, mais aussi à l’épurer. En l’écoutant je me dis qu’en musique comme en toutes choses ceux qui vont loin sont ceux qui ont une bonne boussole.

JF Mondot
photo au duc des lombards:bruno chavaret
portrait gautier toux: jf mariotti|Portrait Gauthier Toux HD-minA seulement 23 ans, Gauthier Thoux vient de remporter le 39e concours de jazz de La Défense. Encore tout auréolé de cette distinction il présentait son trio au Duc des Lombards avec comme invité le saxophoniste Christophe Panzani.

Gauthier Toux (piano), Maxence Sibille (dm), Kenneth Dahl Knudsen (b), le 25 août 2016, Duc des Lombards 75004 Paris.

GT3 Duc des Lombards - credit Bruno Chavaret-1

La curiosité est un heureux défaut. La réputation du jeune pianiste Gauthier Toux, qui commence à tinter aux oreilles des amateurs de jazz, m’a donc poussé du côté du Duc des Lombards. J’ai perçu assez vite, ainsi que tout le monde dans la salle, que ce pianiste mérite mieux que le ruban éphémère de « jeune pianiste surdoué dont on parle ». A vrai dire, j’ai été frappé par sa maturité. A quoi reconnaît-on la maturité d’un pianiste?A son absence d’esbrouffe. Peut-être aussi à la manière qu’a eue Gauthier Toux, dès les premiers morceaux, d’affronter vraiment le silence. Mais surtout à sa manière d’envisager la musique dans sa globalité, d’être toujours conscient, à chacune de ses interventions, du son projeté par l’ensemble du groupe. Le trio augmenté du saxophoniste Christophe Panzani ( qui s’est coulé dans cette musique avec une aisance incroyable) semble coupé en deux. Il y a cette rythmique omniprésente, car elle conjugue puissance et urgence, avec Maxence Sibille et Kenbeth Dahl. Elle permet à Christophe Panzani et Gauthier Toux de surfer avec grâce sur ce remous primordial, allant parfois dans le sens du courant et parfois à son encontre. Et quand après le concert, j’échange quelques mots avec Gauthier Toux, je découvre une autre facette de cette maturité. Il parle d’humilité en ayant l’air de penser ce qu’il dit. Sur ses interventions par rapport à la section rythmique, il précise ceci: « J’oscille entre rentrer dans leur puissance et en sortir. Il faut faire attention à ne pas être trop dense ». Il dit qu’il travaille à la fois sa technique comme un fou, mais aussi à l’épurer. En l’écoutant je me dis qu’en musique comme en toutes choses ceux qui vont loin sont ceux qui ont une bonne boussole.

JF Mondot
photo au duc des lombards:bruno chavaret
portrait gautier toux: jf mariotti