Jazz live
Publié le 23 Mar 2017

Hadouk, jeux sans frontières

La nouvelle formation d’Hadouk était avant-hier sur la scène du New Morning pour un concert en forme de voyage.

Didier Malherbe, magicien inimitable, farfadé de ses flûtes et autres vents improbables, souvenir du grand cirque lunaire de la légende Gong ; Loy Ehrlich, aux allures célestes, faisant corps de cette magnifique basse électro-acoustique fretless comme avec son mythique gumbass africain, échappé d’un autre temps. Ces deux indissociables forment l’ossature d’Hadouk, aujourd’hui devenu quartette, complété par les percussions de Jean-Luc Di Fraya et de la guitare souple et électrique d’Eric Löhrer. Pour le public, venu en nombre, cette nouvelle incarnation semblait bien être la promesse de nouvelles explorations. Dès l’introduction du concert, ou le degré de connivence des quatre protagonistes capte immédiatement l’attention, on est immergé au cœur des compositions inspirées du nouvel album, le bien nommé “Le Cinquième Fruit”. Rien ne change, ou plutôt tout se recompose et se réactive et procure l’impression étonnante de temps suspendu. Car le temps chez Hadouk a son importance ; il se décline en battements de cœur, en intervalles enchaînés, en émoi humaniste, en ode poétique à la terre. On est porté par ces pulsions world qui caractérisent l’origine de leur musique et l’universalité de leur matière sonore. Littéralement projeté dans un bain de jouvence poétique où s’entremêle en douceur un panel d’harmonies aux couleurs orientales, Hadouk décline tout au long du set une musique de sang mêlé terrestre, aérienne et ludique à la fois.

Loy Ehrlich c’est la terre, l’ancrage au sol, la variation pulsative de ses cordes et du bois, par des grooves finement pluriels, complice des percussions plurivalentes de Di Fraya. L’air, c’est Malherbe et ses envolées virevoltantes et improvisées, comme des lucioles dans une nuit africaine. Le lien, c’est cette délicate guitare tantôt rythmique tantôt lyrique d’Eric Löhrer, aux multiples possibles rock, jazz ou traditionnel qui enrichissent la formation d’une nouvelle amplitude sonore. La voix comme la respiration rythmique, c’est enfin Jean-Luc Di Fraya, dont le chant aérien résonne en écho mystique, et transporte définitivement le public.
Poussières du désert marocain, voyages poétiques au cœur de natures africaines : le New Morning a tangué souplement au fil d’un tissage sonore diversifié, bien au delà des frontières.

Jean-Pierre Vidal

 

 |La nouvelle formation d’Hadouk était avant-hier sur la scène du New Morning pour un concert en forme de voyage.

Didier Malherbe, magicien inimitable, farfadé de ses flûtes et autres vents improbables, souvenir du grand cirque lunaire de la légende Gong ; Loy Ehrlich, aux allures célestes, faisant corps de cette magnifique basse électro-acoustique fretless comme avec son mythique gumbass africain, échappé d’un autre temps. Ces deux indissociables forment l’ossature d’Hadouk, aujourd’hui devenu quartette, complété par les percussions de Jean-Luc Di Fraya et de la guitare souple et électrique d’Eric Löhrer. Pour le public, venu en nombre, cette nouvelle incarnation semblait bien être la promesse de nouvelles explorations. Dès l’introduction du concert, ou le degré de connivence des quatre protagonistes capte immédiatement l’attention, on est immergé au cœur des compositions inspirées du nouvel album, le bien nommé “Le Cinquième Fruit”. Rien ne change, ou plutôt tout se recompose et se réactive et procure l’impression étonnante de temps suspendu. Car le temps chez Hadouk a son importance ; il se décline en battements de cœur, en intervalles enchaînés, en émoi humaniste, en ode poétique à la terre. On est porté par ces pulsions world qui caractérisent l’origine de leur musique et l’universalité de leur matière sonore. Littéralement projeté dans un bain de jouvence poétique où s’entremêle en douceur un panel d’harmonies aux couleurs orientales, Hadouk décline tout au long du set une musique de sang mêlé terrestre, aérienne et ludique à la fois.

Loy Ehrlich c’est la terre, l’ancrage au sol, la variation pulsative de ses cordes et du bois, par des grooves finement pluriels, complice des percussions plurivalentes de Di Fraya. L’air, c’est Malherbe et ses envolées virevoltantes et improvisées, comme des lucioles dans une nuit africaine. Le lien, c’est cette délicate guitare tantôt rythmique tantôt lyrique d’Eric Löhrer, aux multiples possibles rock, jazz ou traditionnel qui enrichissent la formation d’une nouvelle amplitude sonore. La voix comme la respiration rythmique, c’est enfin Jean-Luc Di Fraya, dont le chant aérien résonne en écho mystique, et transporte définitivement le public.
Poussières du désert marocain, voyages poétiques au cœur de natures africaines : le New Morning a tangué souplement au fil d’un tissage sonore diversifié, bien au delà des frontières.

Jean-Pierre Vidal

 

 |La nouvelle formation d’Hadouk était avant-hier sur la scène du New Morning pour un concert en forme de voyage.

Didier Malherbe, magicien inimitable, farfadé de ses flûtes et autres vents improbables, souvenir du grand cirque lunaire de la légende Gong ; Loy Ehrlich, aux allures célestes, faisant corps de cette magnifique basse électro-acoustique fretless comme avec son mythique gumbass africain, échappé d’un autre temps. Ces deux indissociables forment l’ossature d’Hadouk, aujourd’hui devenu quartette, complété par les percussions de Jean-Luc Di Fraya et de la guitare souple et électrique d’Eric Löhrer. Pour le public, venu en nombre, cette nouvelle incarnation semblait bien être la promesse de nouvelles explorations. Dès l’introduction du concert, ou le degré de connivence des quatre protagonistes capte immédiatement l’attention, on est immergé au cœur des compositions inspirées du nouvel album, le bien nommé “Le Cinquième Fruit”. Rien ne change, ou plutôt tout se recompose et se réactive et procure l’impression étonnante de temps suspendu. Car le temps chez Hadouk a son importance ; il se décline en battements de cœur, en intervalles enchaînés, en émoi humaniste, en ode poétique à la terre. On est porté par ces pulsions world qui caractérisent l’origine de leur musique et l’universalité de leur matière sonore. Littéralement projeté dans un bain de jouvence poétique où s’entremêle en douceur un panel d’harmonies aux couleurs orientales, Hadouk décline tout au long du set une musique de sang mêlé terrestre, aérienne et ludique à la fois.

Loy Ehrlich c’est la terre, l’ancrage au sol, la variation pulsative de ses cordes et du bois, par des grooves finement pluriels, complice des percussions plurivalentes de Di Fraya. L’air, c’est Malherbe et ses envolées virevoltantes et improvisées, comme des lucioles dans une nuit africaine. Le lien, c’est cette délicate guitare tantôt rythmique tantôt lyrique d’Eric Löhrer, aux multiples possibles rock, jazz ou traditionnel qui enrichissent la formation d’une nouvelle amplitude sonore. La voix comme la respiration rythmique, c’est enfin Jean-Luc Di Fraya, dont le chant aérien résonne en écho mystique, et transporte définitivement le public.
Poussières du désert marocain, voyages poétiques au cœur de natures africaines : le New Morning a tangué souplement au fil d’un tissage sonore diversifié, bien au delà des frontières.

Jean-Pierre Vidal

 

 |La nouvelle formation d’Hadouk était avant-hier sur la scène du New Morning pour un concert en forme de voyage.

Didier Malherbe, magicien inimitable, farfadé de ses flûtes et autres vents improbables, souvenir du grand cirque lunaire de la légende Gong ; Loy Ehrlich, aux allures célestes, faisant corps de cette magnifique basse électro-acoustique fretless comme avec son mythique gumbass africain, échappé d’un autre temps. Ces deux indissociables forment l’ossature d’Hadouk, aujourd’hui devenu quartette, complété par les percussions de Jean-Luc Di Fraya et de la guitare souple et électrique d’Eric Löhrer. Pour le public, venu en nombre, cette nouvelle incarnation semblait bien être la promesse de nouvelles explorations. Dès l’introduction du concert, ou le degré de connivence des quatre protagonistes capte immédiatement l’attention, on est immergé au cœur des compositions inspirées du nouvel album, le bien nommé “Le Cinquième Fruit”. Rien ne change, ou plutôt tout se recompose et se réactive et procure l’impression étonnante de temps suspendu. Car le temps chez Hadouk a son importance ; il se décline en battements de cœur, en intervalles enchaînés, en émoi humaniste, en ode poétique à la terre. On est porté par ces pulsions world qui caractérisent l’origine de leur musique et l’universalité de leur matière sonore. Littéralement projeté dans un bain de jouvence poétique où s’entremêle en douceur un panel d’harmonies aux couleurs orientales, Hadouk décline tout au long du set une musique de sang mêlé terrestre, aérienne et ludique à la fois.

Loy Ehrlich c’est la terre, l’ancrage au sol, la variation pulsative de ses cordes et du bois, par des grooves finement pluriels, complice des percussions plurivalentes de Di Fraya. L’air, c’est Malherbe et ses envolées virevoltantes et improvisées, comme des lucioles dans une nuit africaine. Le lien, c’est cette délicate guitare tantôt rythmique tantôt lyrique d’Eric Löhrer, aux multiples possibles rock, jazz ou traditionnel qui enrichissent la formation d’une nouvelle amplitude sonore. La voix comme la respiration rythmique, c’est enfin Jean-Luc Di Fraya, dont le chant aérien résonne en écho mystique, et transporte définitivement le public.
Poussières du désert marocain, voyages poétiques au cœur de natures africaines : le New Morning a tangué souplement au fil d’un tissage sonore diversifié, bien au delà des frontières.

Jean-Pierre Vidal