Jazz live
Publié le 6 Sep 2016

Jazz à La Villette fait un triomphe à Chick Corea

Hier, 5 septembre, Chick Corea se présentait en trio sur la scène de la Philharmonie de Paris avec Avishai Cohen et Marcus Gilmore. En première partie, le quintette du pianiste Carl-Henri Morrisset et du guitariste Gabriel Gosse.

Morisset-Gosse Quintet : Carl-Henri Morisset (piano), Gabriel Gosse (guitare électrique), Quentin Coppalle (flûte), Sylvain Fournet-Fayas (contrebasse), David Paycha (batterie).

C’est désormais une tradition que d’accorder une première partie d’un grand concert de Jazz à La Villette à la génération sortante du CNSM, une sacrée expérience que de se confronter devant d’aussi grandes salles que la Cité de la musique, la Grande Halle ou, désormais, la Philharmonie, à un public venu écouter l’une des stars du moment ou de l’histoire. Et même si la sonorisation n’est pas toujours à leur avantage – on imagine qu’il a fallu faire vite après avoir accordé un grand soin à la tête d’affiche, mais on sait aussi que l’acoustique “idéale” de cette belle Philharmonie n’a pas été conçue pour la musique amplifiée, ce sera vrai, dans une moindre mesure, en seconde partie –, le public leur fait souvent bon accueil, entrainé par la claque de leurs camarades du conservatoire.

Gabriel Gosse joue dans une veine connue depuis l’émergence de John Abercrombie et Pat Metheny et alimentée plus récemment par Kurt Rosenwinel, mais surprendra très certainement dans les années à venir par la qualité de sa plume et quelques talents qu’il n’a pas totalement dévoilé hier soir mais qui lui valent d’être désormais le guitariste de l’ensemble Tous Dehors de Laurent Dehors. Egalement batteur, il a en commun avec Carl-Henri Morisset un vif intérêt pour l’écriture et la chose rythmique qu’ils abordent chacun à leur manière, peut-être plus onirique chez Gosse, plus tout à la fois cérébral et sportive chez le pianiste qui revendique volontiers son goût pour le football. Deux musiciens à suivre de très près, comme leurs comparses Quentin Coppalle dont la flûte méritait mieux que le son qui lui était fait, Sylvain Fournet-Fayas et David Paycha qui s’entendirent pour donner profondeur et netteté rythmique à ces compositions.

Chick Corea Trio : Chick Corea (piano), Avishai Cohen (contrebasse), Marcus Gilmore (batterie).

Chick Corea, 75 ans, svelte, alerte, sportif, souriant, heureux d’être là et de partager ce bonheur avec son public jusqu’à lui demander de chanter les premières notes du concert qu’il lui dicte de son piano et d’où émergera le thème de 500 Miles High. Aux souvenirs de jeunesse succéderont un hommage à Bill Evans sous la forme d’une reprise d’Alice in Wonderland, un autre à sa mère, Anna’s Tango, un troisième à Bud Powell dont il reprend Tempus Fugit, le standard It Could Happen To You… Pas de grande surprise mais cette facilité désarmante à revisiter les recoins de la grande histoire que nous déclinons en 75 disques dans notre numéro de septembre consacré au grand Chick. Un original non identifié signalera la fin du concert et fera bondir les spectateurs de leurs sièges pour une énorme ovation dont le volume augmentera à chaque rappel, le deuxième s’ouvrant sur de longues citations rubato du Concierto de Aranjuez comme le pianiste aime le faire pour déboucher sur Spain qui fait d’autant plus entrer la foule en transe qu’elle est, comme d’habitude, à nouveau invitée à chanter avec le piano. Lorsque Kenny Garrett fait son apparition impromptue avec son alto, on imagine le délire. Le blues monkien en troisième appel sera également rejoint par le saxophoniste qui fera preuve de tout son charisme.

Devant pareil unanimité et pareil triomphe, l’ennui qui m’a gagné tout au long du concert m’embarrasse. Blasé ? Usé ? Fatigué ? Snob ? Incompétent ? Je ne retrouve rien des frissons qui me traversèrent lorsque je découvris “Now He Sings, Now He Sobs” ou “Piano Improvisations” ou “Return to Forever” ? Faut-il absolument que je juge le travail du spetuagénaire – certes à l’allure de jeune homme  – à l’aune de l’à-peine trentenaire ? Avishai Cohen qui n’est pas pour rien pour ce triomphe ma horripilé. Alors j’ai reporté mon attention sur Marcus Gilmore pour lequel, pendant  les solos de batterie, Corea quitte le piano et contourne l’ampli du contrebassiste qu’il entraine avec lui pour écouter de plus près le petit-fils de celui qui fut le batteur de son trio historique, Roy Haynes. Cet homme là ne donne pas des coups, il suscite des tourbillons, lève des vagues, anime des ressacs avec une puissance et une délicatesse qui ont suffi à mon plaisir.

À suivre à Jazz à La Villette ce soir 6 juillet dans la Grande Halle, Chucho Valdès et son Tribute to Irakere où l’on réentendra Kenny Garrett.

Franck Bergerot|Hier, 5 septembre, Chick Corea se présentait en trio sur la scène de la Philharmonie de Paris avec Avishai Cohen et Marcus Gilmore. En première partie, le quintette du pianiste Carl-Henri Morrisset et du guitariste Gabriel Gosse.

Morisset-Gosse Quintet : Carl-Henri Morisset (piano), Gabriel Gosse (guitare électrique), Quentin Coppalle (flûte), Sylvain Fournet-Fayas (contrebasse), David Paycha (batterie).

C’est désormais une tradition que d’accorder une première partie d’un grand concert de Jazz à La Villette à la génération sortante du CNSM, une sacrée expérience que de se confronter devant d’aussi grandes salles que la Cité de la musique, la Grande Halle ou, désormais, la Philharmonie, à un public venu écouter l’une des stars du moment ou de l’histoire. Et même si la sonorisation n’est pas toujours à leur avantage – on imagine qu’il a fallu faire vite après avoir accordé un grand soin à la tête d’affiche, mais on sait aussi que l’acoustique “idéale” de cette belle Philharmonie n’a pas été conçue pour la musique amplifiée, ce sera vrai, dans une moindre mesure, en seconde partie –, le public leur fait souvent bon accueil, entrainé par la claque de leurs camarades du conservatoire.

Gabriel Gosse joue dans une veine connue depuis l’émergence de John Abercrombie et Pat Metheny et alimentée plus récemment par Kurt Rosenwinel, mais surprendra très certainement dans les années à venir par la qualité de sa plume et quelques talents qu’il n’a pas totalement dévoilé hier soir mais qui lui valent d’être désormais le guitariste de l’ensemble Tous Dehors de Laurent Dehors. Egalement batteur, il a en commun avec Carl-Henri Morisset un vif intérêt pour l’écriture et la chose rythmique qu’ils abordent chacun à leur manière, peut-être plus onirique chez Gosse, plus tout à la fois cérébral et sportive chez le pianiste qui revendique volontiers son goût pour le football. Deux musiciens à suivre de très près, comme leurs comparses Quentin Coppalle dont la flûte méritait mieux que le son qui lui était fait, Sylvain Fournet-Fayas et David Paycha qui s’entendirent pour donner profondeur et netteté rythmique à ces compositions.

Chick Corea Trio : Chick Corea (piano), Avishai Cohen (contrebasse), Marcus Gilmore (batterie).

Chick Corea, 75 ans, svelte, alerte, sportif, souriant, heureux d’être là et de partager ce bonheur avec son public jusqu’à lui demander de chanter les premières notes du concert qu’il lui dicte de son piano et d’où émergera le thème de 500 Miles High. Aux souvenirs de jeunesse succéderont un hommage à Bill Evans sous la forme d’une reprise d’Alice in Wonderland, un autre à sa mère, Anna’s Tango, un troisième à Bud Powell dont il reprend Tempus Fugit, le standard It Could Happen To You… Pas de grande surprise mais cette facilité désarmante à revisiter les recoins de la grande histoire que nous déclinons en 75 disques dans notre numéro de septembre consacré au grand Chick. Un original non identifié signalera la fin du concert et fera bondir les spectateurs de leurs sièges pour une énorme ovation dont le volume augmentera à chaque rappel, le deuxième s’ouvrant sur de longues citations rubato du Concierto de Aranjuez comme le pianiste aime le faire pour déboucher sur Spain qui fait d’autant plus entrer la foule en transe qu’elle est, comme d’habitude, à nouveau invitée à chanter avec le piano. Lorsque Kenny Garrett fait son apparition impromptue avec son alto, on imagine le délire. Le blues monkien en troisième appel sera également rejoint par le saxophoniste qui fera preuve de tout son charisme.

Devant pareil unanimité et pareil triomphe, l’ennui qui m’a gagné tout au long du concert m’embarrasse. Blasé ? Usé ? Fatigué ? Snob ? Incompétent ? Je ne retrouve rien des frissons qui me traversèrent lorsque je découvris “Now He Sings, Now He Sobs” ou “Piano Improvisations” ou “Return to Forever” ? Faut-il absolument que je juge le travail du spetuagénaire – certes à l’allure de jeune homme  – à l’aune de l’à-peine trentenaire ? Avishai Cohen qui n’est pas pour rien pour ce triomphe ma horripilé. Alors j’ai reporté mon attention sur Marcus Gilmore pour lequel, pendant  les solos de batterie, Corea quitte le piano et contourne l’ampli du contrebassiste qu’il entraine avec lui pour écouter de plus près le petit-fils de celui qui fut le batteur de son trio historique, Roy Haynes. Cet homme là ne donne pas des coups, il suscite des tourbillons, lève des vagues, anime des ressacs avec une puissance et une délicatesse qui ont suffi à mon plaisir.

À suivre à Jazz à La Villette ce soir 6 juillet dans la Grande Halle, Chucho Valdès et son Tribute to Irakere où l’on réentendra Kenny Garrett.

Franck Bergerot|Hier, 5 septembre, Chick Corea se présentait en trio sur la scène de la Philharmonie de Paris avec Avishai Cohen et Marcus Gilmore. En première partie, le quintette du pianiste Carl-Henri Morrisset et du guitariste Gabriel Gosse.

Morisset-Gosse Quintet : Carl-Henri Morisset (piano), Gabriel Gosse (guitare électrique), Quentin Coppalle (flûte), Sylvain Fournet-Fayas (contrebasse), David Paycha (batterie).

C’est désormais une tradition que d’accorder une première partie d’un grand concert de Jazz à La Villette à la génération sortante du CNSM, une sacrée expérience que de se confronter devant d’aussi grandes salles que la Cité de la musique, la Grande Halle ou, désormais, la Philharmonie, à un public venu écouter l’une des stars du moment ou de l’histoire. Et même si la sonorisation n’est pas toujours à leur avantage – on imagine qu’il a fallu faire vite après avoir accordé un grand soin à la tête d’affiche, mais on sait aussi que l’acoustique “idéale” de cette belle Philharmonie n’a pas été conçue pour la musique amplifiée, ce sera vrai, dans une moindre mesure, en seconde partie –, le public leur fait souvent bon accueil, entrainé par la claque de leurs camarades du conservatoire.

Gabriel Gosse joue dans une veine connue depuis l’émergence de John Abercrombie et Pat Metheny et alimentée plus récemment par Kurt Rosenwinel, mais surprendra très certainement dans les années à venir par la qualité de sa plume et quelques talents qu’il n’a pas totalement dévoilé hier soir mais qui lui valent d’être désormais le guitariste de l’ensemble Tous Dehors de Laurent Dehors. Egalement batteur, il a en commun avec Carl-Henri Morisset un vif intérêt pour l’écriture et la chose rythmique qu’ils abordent chacun à leur manière, peut-être plus onirique chez Gosse, plus tout à la fois cérébral et sportive chez le pianiste qui revendique volontiers son goût pour le football. Deux musiciens à suivre de très près, comme leurs comparses Quentin Coppalle dont la flûte méritait mieux que le son qui lui était fait, Sylvain Fournet-Fayas et David Paycha qui s’entendirent pour donner profondeur et netteté rythmique à ces compositions.

Chick Corea Trio : Chick Corea (piano), Avishai Cohen (contrebasse), Marcus Gilmore (batterie).

Chick Corea, 75 ans, svelte, alerte, sportif, souriant, heureux d’être là et de partager ce bonheur avec son public jusqu’à lui demander de chanter les premières notes du concert qu’il lui dicte de son piano et d’où émergera le thème de 500 Miles High. Aux souvenirs de jeunesse succéderont un hommage à Bill Evans sous la forme d’une reprise d’Alice in Wonderland, un autre à sa mère, Anna’s Tango, un troisième à Bud Powell dont il reprend Tempus Fugit, le standard It Could Happen To You… Pas de grande surprise mais cette facilité désarmante à revisiter les recoins de la grande histoire que nous déclinons en 75 disques dans notre numéro de septembre consacré au grand Chick. Un original non identifié signalera la fin du concert et fera bondir les spectateurs de leurs sièges pour une énorme ovation dont le volume augmentera à chaque rappel, le deuxième s’ouvrant sur de longues citations rubato du Concierto de Aranjuez comme le pianiste aime le faire pour déboucher sur Spain qui fait d’autant plus entrer la foule en transe qu’elle est, comme d’habitude, à nouveau invitée à chanter avec le piano. Lorsque Kenny Garrett fait son apparition impromptue avec son alto, on imagine le délire. Le blues monkien en troisième appel sera également rejoint par le saxophoniste qui fera preuve de tout son charisme.

Devant pareil unanimité et pareil triomphe, l’ennui qui m’a gagné tout au long du concert m’embarrasse. Blasé ? Usé ? Fatigué ? Snob ? Incompétent ? Je ne retrouve rien des frissons qui me traversèrent lorsque je découvris “Now He Sings, Now He Sobs” ou “Piano Improvisations” ou “Return to Forever” ? Faut-il absolument que je juge le travail du spetuagénaire – certes à l’allure de jeune homme  – à l’aune de l’à-peine trentenaire ? Avishai Cohen qui n’est pas pour rien pour ce triomphe ma horripilé. Alors j’ai reporté mon attention sur Marcus Gilmore pour lequel, pendant  les solos de batterie, Corea quitte le piano et contourne l’ampli du contrebassiste qu’il entraine avec lui pour écouter de plus près le petit-fils de celui qui fut le batteur de son trio historique, Roy Haynes. Cet homme là ne donne pas des coups, il suscite des tourbillons, lève des vagues, anime des ressacs avec une puissance et une délicatesse qui ont suffi à mon plaisir.

À suivre à Jazz à La Villette ce soir 6 juillet dans la Grande Halle, Chucho Valdès et son Tribute to Irakere où l’on réentendra Kenny Garrett.

Franck Bergerot|Hier, 5 septembre, Chick Corea se présentait en trio sur la scène de la Philharmonie de Paris avec Avishai Cohen et Marcus Gilmore. En première partie, le quintette du pianiste Carl-Henri Morrisset et du guitariste Gabriel Gosse.

Morisset-Gosse Quintet : Carl-Henri Morisset (piano), Gabriel Gosse (guitare électrique), Quentin Coppalle (flûte), Sylvain Fournet-Fayas (contrebasse), David Paycha (batterie).

C’est désormais une tradition que d’accorder une première partie d’un grand concert de Jazz à La Villette à la génération sortante du CNSM, une sacrée expérience que de se confronter devant d’aussi grandes salles que la Cité de la musique, la Grande Halle ou, désormais, la Philharmonie, à un public venu écouter l’une des stars du moment ou de l’histoire. Et même si la sonorisation n’est pas toujours à leur avantage – on imagine qu’il a fallu faire vite après avoir accordé un grand soin à la tête d’affiche, mais on sait aussi que l’acoustique “idéale” de cette belle Philharmonie n’a pas été conçue pour la musique amplifiée, ce sera vrai, dans une moindre mesure, en seconde partie –, le public leur fait souvent bon accueil, entrainé par la claque de leurs camarades du conservatoire.

Gabriel Gosse joue dans une veine connue depuis l’émergence de John Abercrombie et Pat Metheny et alimentée plus récemment par Kurt Rosenwinel, mais surprendra très certainement dans les années à venir par la qualité de sa plume et quelques talents qu’il n’a pas totalement dévoilé hier soir mais qui lui valent d’être désormais le guitariste de l’ensemble Tous Dehors de Laurent Dehors. Egalement batteur, il a en commun avec Carl-Henri Morisset un vif intérêt pour l’écriture et la chose rythmique qu’ils abordent chacun à leur manière, peut-être plus onirique chez Gosse, plus tout à la fois cérébral et sportive chez le pianiste qui revendique volontiers son goût pour le football. Deux musiciens à suivre de très près, comme leurs comparses Quentin Coppalle dont la flûte méritait mieux que le son qui lui était fait, Sylvain Fournet-Fayas et David Paycha qui s’entendirent pour donner profondeur et netteté rythmique à ces compositions.

Chick Corea Trio : Chick Corea (piano), Avishai Cohen (contrebasse), Marcus Gilmore (batterie).

Chick Corea, 75 ans, svelte, alerte, sportif, souriant, heureux d’être là et de partager ce bonheur avec son public jusqu’à lui demander de chanter les premières notes du concert qu’il lui dicte de son piano et d’où émergera le thème de 500 Miles High. Aux souvenirs de jeunesse succéderont un hommage à Bill Evans sous la forme d’une reprise d’Alice in Wonderland, un autre à sa mère, Anna’s Tango, un troisième à Bud Powell dont il reprend Tempus Fugit, le standard It Could Happen To You… Pas de grande surprise mais cette facilité désarmante à revisiter les recoins de la grande histoire que nous déclinons en 75 disques dans notre numéro de septembre consacré au grand Chick. Un original non identifié signalera la fin du concert et fera bondir les spectateurs de leurs sièges pour une énorme ovation dont le volume augmentera à chaque rappel, le deuxième s’ouvrant sur de longues citations rubato du Concierto de Aranjuez comme le pianiste aime le faire pour déboucher sur Spain qui fait d’autant plus entrer la foule en transe qu’elle est, comme d’habitude, à nouveau invitée à chanter avec le piano. Lorsque Kenny Garrett fait son apparition impromptue avec son alto, on imagine le délire. Le blues monkien en troisième appel sera également rejoint par le saxophoniste qui fera preuve de tout son charisme.

Devant pareil unanimité et pareil triomphe, l’ennui qui m’a gagné tout au long du concert m’embarrasse. Blasé ? Usé ? Fatigué ? Snob ? Incompétent ? Je ne retrouve rien des frissons qui me traversèrent lorsque je découvris “Now He Sings, Now He Sobs” ou “Piano Improvisations” ou “Return to Forever” ? Faut-il absolument que je juge le travail du spetuagénaire – certes à l’allure de jeune homme  – à l’aune de l’à-peine trentenaire ? Avishai Cohen qui n’est pas pour rien pour ce triomphe ma horripilé. Alors j’ai reporté mon attention sur Marcus Gilmore pour lequel, pendant  les solos de batterie, Corea quitte le piano et contourne l’ampli du contrebassiste qu’il entraine avec lui pour écouter de plus près le petit-fils de celui qui fut le batteur de son trio historique, Roy Haynes. Cet homme là ne donne pas des coups, il suscite des tourbillons, lève des vagues, anime des ressacs avec une puissance et une délicatesse qui ont suffi à mon plaisir.

À suivre à Jazz à La Villette ce soir 6 juillet dans la Grande Halle, Chucho Valdès et son Tribute to Irakere où l’on réentendra Kenny Garrett.

Franck Bergerot