Jazz live
Publié le 18 Jan 2017

SONS D'HIVER à ARCUEIL : SPRING ROLL et le duo WADADA LEO SMITH-VIJAY IYER

Sons d’Hiver, de plein hiver même : descendant du RER à Arcueil, on longe les voies en fendant la bise mordante, et l’on tourne à droite pour un déboulé charmant dans une petite rue qui abrite l’Espace Jean Vilar. Menu alléchant : Spring Rolle de Sylvaine Hélary, et le duo Wadada Leo Smith-Vijay Iyer

Arcueil Esp. Jean Vilar

SYLVAINE HÉLARY SPRING ROLL invite KRIS DAVIS

Sylvaine Hélary (flûtes soprano, alto, basse & piccolo), Hugues Mayot (saxophone ténor, clarinette), Antonin Rayon (piano, synthétiseur basse), Sylvain Lemêtre (vibraphone, percussions)

invitée : Kris Davis (piano)

Arcueil, Espace Jean Vilar, 17 janvier2017, 20h30

Spring Roll et K Davis Exceptionnellement, Spring Roll accueille une invité, la pianiste Kris Davis, avec laquelle Sylvaine Hélary a tissé à New York des liens de complicité musicale. Le plan de scène figure déjà une espèce de manifeste : deux pianos béants, toutes cordes dehors, dont les queues se rejoignent en un « V » qui désigne à sa pointe, au fond de la scène, le vibraphoniste, ses cloches tubulaires et autres percussions. Embrassés par les ailes de ce triangle métaphorique, les voix du souffle : le saxophoniste-clarinettiste et la flûtiste. La musique, très élaborée, respire un mélange de langueur, d’audace et d’étrangeté qu’ici, dans la ville où vécut le grand Erik, on qualifierait volontiers de Satiste. Le répertoire conjugue des pièces de Kris Davis, de Sylvaine Hélary, et d’autres, dont le pianiste Antonin Rayon, avec notamment une ballade d’une sourde intensité lyrique. Au fil du concert, voici un dialogue entre les deux pianos, en accord violents, conversation fracturée par un cri, déchirant et déchiré, du saxophone ténor. Puis vient, en accalmie, un mystérieux tissage de piano et de percussions. Le timbre si particulier, retenu souvent, du saxophone ténor, dialogue avec les flûtes, magnifiquement jouées, mais sans la moindre ostentation. On passe de circonvolutions complexes, mais toujours lisibles, à des courses obstinées surplombées d’éclats de liberté : le jazz en somme, celui d’aujourd’hui, et même de demain !

Wadada Leo Smith et Vijay IyerWADADA LEO SMITH – VIJAY IYER DUO

Wadada Leo Smith (trompette), Vijay Iyer (piano, piano électrique, électronique)

Arcueil, Espace Jean Vilar, 17 janvier2017, 22h

La première fois que j’ai entendu Vijay Iyer en concert, il jouait dans le Golden Quartet de Wadada Leo Smith, en mars 2005, au festival Banlieues Bleues. J’avais diffusé ce concert dans mes émissions « Jazz sur le vif » et « Le jazz, probablement », sur France Musique. Ce jour-là le trompettiste, trahi par ses effets électroniques juste avant le concert, avait dû jouer entièrement acoustique. Aujourd’hui, dans ce duo, l’électronique est du côté du pianiste, entre les effets qui se déploient sur le son du piano électrique, et des sons générés par ordinateur qui complètent la palette du piano acoustique. Le trompettiste n’a que son instrument, et deux sourdines. Tantôt, pavillon devant lui, il propulse vers nous un son direct, non amplifié : la belle acoustique de cette salle de 220 places le permet. Tantôt, courbé vers un micro disposé à 60 cm du sol, il s’en rapproche pour nous faire entendre un son très réverbéré par la sonorisation. L’après midi qui précédait le concert, j’avais réécouté la bande originale du film Ascenseur pour l’échafaud, pour les besoins d’un ouvrage collectif à paraître en Angleterre à la fin de l’année. Et j’y pense très fort en écoutant le début du concert : non que l’on soit dans un désir quelconque de faire référence, mais parce qu’il y a là quelque chose de cette exploration modale, inaugurée par Miles en décembre 1957, et qui fleurira dans son œuvre dans les mois et les années qui suivront. Mais ici pas de carcan, ni tonal, ni modal : la musique s’échappe vite vers d’autres horizons, conduite par le désir d’ailleurs, l’amour du son, le goût profond de l’expressivité. Le public retient son souffle, guettant les doux méandres et les saillies abruptes ; et il se libèrera par l’ovation finale. En prélude au concert, annonçant le programme de la soirée, Fabien Barontini, directeur du festival, rappelait combien le disque du duo, « a cosmic rhythm with each stroke » (ECM), fut l’un des temps forts de l’année discographique 2016. Confirmation éclatante par ce concert qui, loin de mimer le CD, en a fait renaître l’esprit dans une jaillissante beauté.

Xavier Prévost|Sons d’Hiver, de plein hiver même : descendant du RER à Arcueil, on longe les voies en fendant la bise mordante, et l’on tourne à droite pour un déboulé charmant dans une petite rue qui abrite l’Espace Jean Vilar. Menu alléchant : Spring Rolle de Sylvaine Hélary, et le duo Wadada Leo Smith-Vijay Iyer

Arcueil Esp. Jean Vilar

SYLVAINE HÉLARY SPRING ROLL invite KRIS DAVIS

Sylvaine Hélary (flûtes soprano, alto, basse & piccolo), Hugues Mayot (saxophone ténor, clarinette), Antonin Rayon (piano, synthétiseur basse), Sylvain Lemêtre (vibraphone, percussions)

invitée : Kris Davis (piano)

Arcueil, Espace Jean Vilar, 17 janvier2017, 20h30

Spring Roll et K Davis Exceptionnellement, Spring Roll accueille une invité, la pianiste Kris Davis, avec laquelle Sylvaine Hélary a tissé à New York des liens de complicité musicale. Le plan de scène figure déjà une espèce de manifeste : deux pianos béants, toutes cordes dehors, dont les queues se rejoignent en un « V » qui désigne à sa pointe, au fond de la scène, le vibraphoniste, ses cloches tubulaires et autres percussions. Embrassés par les ailes de ce triangle métaphorique, les voix du souffle : le saxophoniste-clarinettiste et la flûtiste. La musique, très élaborée, respire un mélange de langueur, d’audace et d’étrangeté qu’ici, dans la ville où vécut le grand Erik, on qualifierait volontiers de Satiste. Le répertoire conjugue des pièces de Kris Davis, de Sylvaine Hélary, et d’autres, dont le pianiste Antonin Rayon, avec notamment une ballade d’une sourde intensité lyrique. Au fil du concert, voici un dialogue entre les deux pianos, en accord violents, conversation fracturée par un cri, déchirant et déchiré, du saxophone ténor. Puis vient, en accalmie, un mystérieux tissage de piano et de percussions. Le timbre si particulier, retenu souvent, du saxophone ténor, dialogue avec les flûtes, magnifiquement jouées, mais sans la moindre ostentation. On passe de circonvolutions complexes, mais toujours lisibles, à des courses obstinées surplombées d’éclats de liberté : le jazz en somme, celui d’aujourd’hui, et même de demain !

Wadada Leo Smith et Vijay IyerWADADA LEO SMITH – VIJAY IYER DUO

Wadada Leo Smith (trompette), Vijay Iyer (piano, piano électrique, électronique)

Arcueil, Espace Jean Vilar, 17 janvier2017, 22h

La première fois que j’ai entendu Vijay Iyer en concert, il jouait dans le Golden Quartet de Wadada Leo Smith, en mars 2005, au festival Banlieues Bleues. J’avais diffusé ce concert dans mes émissions « Jazz sur le vif » et « Le jazz, probablement », sur France Musique. Ce jour-là le trompettiste, trahi par ses effets électroniques juste avant le concert, avait dû jouer entièrement acoustique. Aujourd’hui, dans ce duo, l’électronique est du côté du pianiste, entre les effets qui se déploient sur le son du piano électrique, et des sons générés par ordinateur qui complètent la palette du piano acoustique. Le trompettiste n’a que son instrument, et deux sourdines. Tantôt, pavillon devant lui, il propulse vers nous un son direct, non amplifié : la belle acoustique de cette salle de 220 places le permet. Tantôt, courbé vers un micro disposé à 60 cm du sol, il s’en rapproche pour nous faire entendre un son très réverbéré par la sonorisation. L’après midi qui précédait le concert, j’avais réécouté la bande originale du film Ascenseur pour l’échafaud, pour les besoins d’un ouvrage collectif à paraître en Angleterre à la fin de l’année. Et j’y pense très fort en écoutant le début du concert : non que l’on soit dans un désir quelconque de faire référence, mais parce qu’il y a là quelque chose de cette exploration modale, inaugurée par Miles en décembre 1957, et qui fleurira dans son œuvre dans les mois et les années qui suivront. Mais ici pas de carcan, ni tonal, ni modal : la musique s’échappe vite vers d’autres horizons, conduite par le désir d’ailleurs, l’amour du son, le goût profond de l’expressivité. Le public retient son souffle, guettant les doux méandres et les saillies abruptes ; et il se libèrera par l’ovation finale. En prélude au concert, annonçant le programme de la soirée, Fabien Barontini, directeur du festival, rappelait combien le disque du duo, « a cosmic rhythm with each stroke » (ECM), fut l’un des temps forts de l’année discographique 2016. Confirmation éclatante par ce concert qui, loin de mimer le CD, en a fait renaître l’esprit dans une jaillissante beauté.

Xavier Prévost|Sons d’Hiver, de plein hiver même : descendant du RER à Arcueil, on longe les voies en fendant la bise mordante, et l’on tourne à droite pour un déboulé charmant dans une petite rue qui abrite l’Espace Jean Vilar. Menu alléchant : Spring Rolle de Sylvaine Hélary, et le duo Wadada Leo Smith-Vijay Iyer

Arcueil Esp. Jean Vilar

SYLVAINE HÉLARY SPRING ROLL invite KRIS DAVIS

Sylvaine Hélary (flûtes soprano, alto, basse & piccolo), Hugues Mayot (saxophone ténor, clarinette), Antonin Rayon (piano, synthétiseur basse), Sylvain Lemêtre (vibraphone, percussions)

invitée : Kris Davis (piano)

Arcueil, Espace Jean Vilar, 17 janvier2017, 20h30

Spring Roll et K Davis Exceptionnellement, Spring Roll accueille une invité, la pianiste Kris Davis, avec laquelle Sylvaine Hélary a tissé à New York des liens de complicité musicale. Le plan de scène figure déjà une espèce de manifeste : deux pianos béants, toutes cordes dehors, dont les queues se rejoignent en un « V » qui désigne à sa pointe, au fond de la scène, le vibraphoniste, ses cloches tubulaires et autres percussions. Embrassés par les ailes de ce triangle métaphorique, les voix du souffle : le saxophoniste-clarinettiste et la flûtiste. La musique, très élaborée, respire un mélange de langueur, d’audace et d’étrangeté qu’ici, dans la ville où vécut le grand Erik, on qualifierait volontiers de Satiste. Le répertoire conjugue des pièces de Kris Davis, de Sylvaine Hélary, et d’autres, dont le pianiste Antonin Rayon, avec notamment une ballade d’une sourde intensité lyrique. Au fil du concert, voici un dialogue entre les deux pianos, en accord violents, conversation fracturée par un cri, déchirant et déchiré, du saxophone ténor. Puis vient, en accalmie, un mystérieux tissage de piano et de percussions. Le timbre si particulier, retenu souvent, du saxophone ténor, dialogue avec les flûtes, magnifiquement jouées, mais sans la moindre ostentation. On passe de circonvolutions complexes, mais toujours lisibles, à des courses obstinées surplombées d’éclats de liberté : le jazz en somme, celui d’aujourd’hui, et même de demain !

Wadada Leo Smith et Vijay IyerWADADA LEO SMITH – VIJAY IYER DUO

Wadada Leo Smith (trompette), Vijay Iyer (piano, piano électrique, électronique)

Arcueil, Espace Jean Vilar, 17 janvier2017, 22h

La première fois que j’ai entendu Vijay Iyer en concert, il jouait dans le Golden Quartet de Wadada Leo Smith, en mars 2005, au festival Banlieues Bleues. J’avais diffusé ce concert dans mes émissions « Jazz sur le vif » et « Le jazz, probablement », sur France Musique. Ce jour-là le trompettiste, trahi par ses effets électroniques juste avant le concert, avait dû jouer entièrement acoustique. Aujourd’hui, dans ce duo, l’électronique est du côté du pianiste, entre les effets qui se déploient sur le son du piano électrique, et des sons générés par ordinateur qui complètent la palette du piano acoustique. Le trompettiste n’a que son instrument, et deux sourdines. Tantôt, pavillon devant lui, il propulse vers nous un son direct, non amplifié : la belle acoustique de cette salle de 220 places le permet. Tantôt, courbé vers un micro disposé à 60 cm du sol, il s’en rapproche pour nous faire entendre un son très réverbéré par la sonorisation. L’après midi qui précédait le concert, j’avais réécouté la bande originale du film Ascenseur pour l’échafaud, pour les besoins d’un ouvrage collectif à paraître en Angleterre à la fin de l’année. Et j’y pense très fort en écoutant le début du concert : non que l’on soit dans un désir quelconque de faire référence, mais parce qu’il y a là quelque chose de cette exploration modale, inaugurée par Miles en décembre 1957, et qui fleurira dans son œuvre dans les mois et les années qui suivront. Mais ici pas de carcan, ni tonal, ni modal : la musique s’échappe vite vers d’autres horizons, conduite par le désir d’ailleurs, l’amour du son, le goût profond de l’expressivité. Le public retient son souffle, guettant les doux méandres et les saillies abruptes ; et il se libèrera par l’ovation finale. En prélude au concert, annonçant le programme de la soirée, Fabien Barontini, directeur du festival, rappelait combien le disque du duo, « a cosmic rhythm with each stroke » (ECM), fut l’un des temps forts de l’année discographique 2016. Confirmation éclatante par ce concert qui, loin de mimer le CD, en a fait renaître l’esprit dans une jaillissante beauté.

Xavier Prévost|Sons d’Hiver, de plein hiver même : descendant du RER à Arcueil, on longe les voies en fendant la bise mordante, et l’on tourne à droite pour un déboulé charmant dans une petite rue qui abrite l’Espace Jean Vilar. Menu alléchant : Spring Rolle de Sylvaine Hélary, et le duo Wadada Leo Smith-Vijay Iyer

Arcueil Esp. Jean Vilar

SYLVAINE HÉLARY SPRING ROLL invite KRIS DAVIS

Sylvaine Hélary (flûtes soprano, alto, basse & piccolo), Hugues Mayot (saxophone ténor, clarinette), Antonin Rayon (piano, synthétiseur basse), Sylvain Lemêtre (vibraphone, percussions)

invitée : Kris Davis (piano)

Arcueil, Espace Jean Vilar, 17 janvier2017, 20h30

Spring Roll et K Davis Exceptionnellement, Spring Roll accueille une invité, la pianiste Kris Davis, avec laquelle Sylvaine Hélary a tissé à New York des liens de complicité musicale. Le plan de scène figure déjà une espèce de manifeste : deux pianos béants, toutes cordes dehors, dont les queues se rejoignent en un « V » qui désigne à sa pointe, au fond de la scène, le vibraphoniste, ses cloches tubulaires et autres percussions. Embrassés par les ailes de ce triangle métaphorique, les voix du souffle : le saxophoniste-clarinettiste et la flûtiste. La musique, très élaborée, respire un mélange de langueur, d’audace et d’étrangeté qu’ici, dans la ville où vécut le grand Erik, on qualifierait volontiers de Satiste. Le répertoire conjugue des pièces de Kris Davis, de Sylvaine Hélary, et d’autres, dont le pianiste Antonin Rayon, avec notamment une ballade d’une sourde intensité lyrique. Au fil du concert, voici un dialogue entre les deux pianos, en accord violents, conversation fracturée par un cri, déchirant et déchiré, du saxophone ténor. Puis vient, en accalmie, un mystérieux tissage de piano et de percussions. Le timbre si particulier, retenu souvent, du saxophone ténor, dialogue avec les flûtes, magnifiquement jouées, mais sans la moindre ostentation. On passe de circonvolutions complexes, mais toujours lisibles, à des courses obstinées surplombées d’éclats de liberté : le jazz en somme, celui d’aujourd’hui, et même de demain !

Wadada Leo Smith et Vijay IyerWADADA LEO SMITH – VIJAY IYER DUO

Wadada Leo Smith (trompette), Vijay Iyer (piano, piano électrique, électronique)

Arcueil, Espace Jean Vilar, 17 janvier2017, 22h

La première fois que j’ai entendu Vijay Iyer en concert, il jouait dans le Golden Quartet de Wadada Leo Smith, en mars 2005, au festival Banlieues Bleues. J’avais diffusé ce concert dans mes émissions « Jazz sur le vif » et « Le jazz, probablement », sur France Musique. Ce jour-là le trompettiste, trahi par ses effets électroniques juste avant le concert, avait dû jouer entièrement acoustique. Aujourd’hui, dans ce duo, l’électronique est du côté du pianiste, entre les effets qui se déploient sur le son du piano électrique, et des sons générés par ordinateur qui complètent la palette du piano acoustique. Le trompettiste n’a que son instrument, et deux sourdines. Tantôt, pavillon devant lui, il propulse vers nous un son direct, non amplifié : la belle acoustique de cette salle de 220 places le permet. Tantôt, courbé vers un micro disposé à 60 cm du sol, il s’en rapproche pour nous faire entendre un son très réverbéré par la sonorisation. L’après midi qui précédait le concert, j’avais réécouté la bande originale du film Ascenseur pour l’échafaud, pour les besoins d’un ouvrage collectif à paraître en Angleterre à la fin de l’année. Et j’y pense très fort en écoutant le début du concert : non que l’on soit dans un désir quelconque de faire référence, mais parce qu’il y a là quelque chose de cette exploration modale, inaugurée par Miles en décembre 1957, et qui fleurira dans son œuvre dans les mois et les années qui suivront. Mais ici pas de carcan, ni tonal, ni modal : la musique s’échappe vite vers d’autres horizons, conduite par le désir d’ailleurs, l’amour du son, le goût profond de l’expressivité. Le public retient son souffle, guettant les doux méandres et les saillies abruptes ; et il se libèrera par l’ovation finale. En prélude au concert, annonçant le programme de la soirée, Fabien Barontini, directeur du festival, rappelait combien le disque du duo, « a cosmic rhythm with each stroke » (ECM), fut l’un des temps forts de l’année discographique 2016. Confirmation éclatante par ce concert qui, loin de mimer le CD, en a fait renaître l’esprit dans une jaillissante beauté.

Xavier Prévost