Jazz live
Publié le 12 Mar 2017

Tarnos: Bojan Z en solo forcé sans se forcer

Ce devait être Michel Portal-Bojan Z en duo à Tarnos, à trois petits kilomètres de l’Adour fleuve qui a vu naître le musicien bayonnais sur sa rive droite. Mais voilà qu’un  méchant virus cloue ce dernier dans son lit parisien. Bojan Z doit alors s’improviser soliste. Et s’employer seul au piano et au Fender Rhodes électrique.

Bojan Zulfikarpasic (p, elp)

Antony Strong (voc, p), Brandon Allen (ts), Graeme Flowers (tp), Spencer Brown (b), Josh Morrisson (dm)

Festival Jazz en Mars, Tarnos (40 220), 10 mars

Le public de la salle Maurice Thorez avait sans doute répondu présent à l’appel de la figure du voisin bayonnais, Michel Portal, iconique et singulière dans le programme d’un festival offrant sans sa douzième année une touche plutôt mainstream. Mais bon, en dépit des craintes avouées  de  la cheville ouvrière (mot qui convient ici, dans le cadre de cette cité ayant toujours élu un maire PC depuis le début du XXe siècle) du festival, Arnaud Labastie, par ailleurs pianiste et directeur affairé de l’Ecole de Musique de la ville, il était là et bien là.  Bojan Z a donc pris l’audience présente sans sourciller,  en direct, à main nue une fois expliqué -tact, humour fin à peine décalé- le pourquoi de la défection de son habituel partenaire de jeu à deux. Malgré deux albums gravés en solo (Solobsession, Label Bleu enregistré en 2000 à Coutances et Soul Shelter, Universal, live en 2012 à la Cité de la Musique Bojan seul au piano (acoustique notamment) ce n’est pas si fréquent. Et c’est dommage. Une qualité de toucher, une manière d’utiliser les accords main gauche très percussive, un savoir faire pianistique ancré dans différents terreaux (jjazz, classique, balkan, afrique) un univers aussi acoustique qu’électrique: les musiques du pianiste de Belgrade offrent un large panorama de climats, un kaléidoscope de couleurs conjuguées. Même si cette fois- approche ciblée d’un public ou envie du moment?- on n’a pas noté  d’habituels paroxysmes d’intensité (Fender trafiqué) ou de combinaisons d’instruments amplement boostés. Se succèdent ainsi en restitution une série de de trouvailles personnelles. Des motifs rythmiques très détachés (Full Half Moon); les éclats clairs de notes en pluie tracées en médium aigües et en en simultané (piano) électrique/accoustique (Sizuit Forever);  de drôle de rebonds tout en rondeurs d’une ode à Don Cherry (Multi Don Kulti) « Le premier musicien de jazz que j’ai entendu et compris  être allé voir ailleurs, du côté des traditions de l’Afrique notamment »; les arabesques romantiques d’une ballade en mode d’invitation (Sweet Shelter of Mine), les appels à la danse d’une composition traditionnelle hongroise comme souvenir d’enfance ( Dad’s favorite) « Dès que mon père approchait son piano il commençait par ce thème dont je ne connaissais pas précisément le compositeur. Sauf que lui le traduisait à sa façon, à sa sauce, manière d’improviser sans le savoir. et moi c’est bien ainsi que je tiens à le jouer maintenant» Et lorsque Bojan Z va chercher ailleurs, hors de son champ de compositions personnelles, il choisit en « coup de coeur » Marcus Miller pour un thème peu connu (Los Feliz) extrait de musique d’un film à son avis « pas nécessaire d’avoir vu » ou pour conclure le concert, Duke Ellington histoire de rester, en mode d’une délicieuse bluette bluesy, sur un nuage (On a turquoise cloud). Bojan Z, musicien serbe avouant aussi des attaches à Sarajevo, Bosnie, se plait à raconter des histoires sur son piano.  Il le fait à sa manière, très personnelle, comme autant de notes d’ouverture musicale sur le monde sonore d’aujourd’hui.

Un quintet pour clôturer la soirée. Celui du pianiste et chanteur anglais Anthony Strong. Complet clair pour lui, costards sombre pour ses musiciens. Cravate pour tout le monde. Il passe en revue les standards (Cheek too cheek, Unforgettable de Nat King Cole), visite Stevie Wonder ou les accents cool de Chet Baker en version crooner ou surtout entertainer. Avec un look, un art scénique so british, fait d’application, de décontraction autant que de précision dans la musique comme dans la voix (très juste, placée, pleine d’allant) On le dit recommandé, soutenu et apprécié par Jamie Cullum lui même. Sauf que lui, sourire impec, petite note d’humour ne grimpe pas sur le piano aves ses souliers vernis. Et fait en sorte de ne jamais trop monter dans les tours même lancé à fond de train sur des rails d’un rock carré. N’est pas Jamie qui veut. Certains pourront le regretter. Anthony reste lui même, ne plongeant pas dans le copié collé. 

Robert Latxague

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Ce devait être Michel Portal-Bojan Z en duo à Tarnos, à trois petits kilomètres de l’Adour fleuve qui a vu naître le musicien bayonnais sur sa rive droite. Mais voilà qu’un  méchant virus cloue ce dernier dans son lit parisien. Bojan Z doit alors s’improviser soliste. Et s’employer seul au piano et au Fender Rhodes électrique.

Bojan Zulfikarpasic (p, elp)

Antony Strong (voc, p), Brandon Allen (ts), Graeme Flowers (tp), Spencer Brown (b), Josh Morrisson (dm)

Festival Jazz en Mars, Tarnos (40 220), 10 mars

Le public de la salle Maurice Thorez avait sans doute répondu présent à l’appel de la figure du voisin bayonnais, Michel Portal, iconique et singulière dans le programme d’un festival offrant sans sa douzième année une touche plutôt mainstream. Mais bon, en dépit des craintes avouées  de  la cheville ouvrière (mot qui convient ici, dans le cadre de cette cité ayant toujours élu un maire PC depuis le début du XXe siècle) du festival, Arnaud Labastie, par ailleurs pianiste et directeur affairé de l’Ecole de Musique de la ville, il était là et bien là.  Bojan Z a donc pris l’audience présente sans sourciller,  en direct, à main nue une fois expliqué -tact, humour fin à peine décalé- le pourquoi de la défection de son habituel partenaire de jeu à deux. Malgré deux albums gravés en solo (Solobsession, Label Bleu enregistré en 2000 à Coutances et Soul Shelter, Universal, live en 2012 à la Cité de la Musique Bojan seul au piano (acoustique notamment) ce n’est pas si fréquent. Et c’est dommage. Une qualité de toucher, une manière d’utiliser les accords main gauche très percussive, un savoir faire pianistique ancré dans différents terreaux (jjazz, classique, balkan, afrique) un univers aussi acoustique qu’électrique: les musiques du pianiste de Belgrade offrent un large panorama de climats, un kaléidoscope de couleurs conjuguées. Même si cette fois- approche ciblée d’un public ou envie du moment?- on n’a pas noté  d’habituels paroxysmes d’intensité (Fender trafiqué) ou de combinaisons d’instruments amplement boostés. Se succèdent ainsi en restitution une série de de trouvailles personnelles. Des motifs rythmiques très détachés (Full Half Moon); les éclats clairs de notes en pluie tracées en médium aigües et en en simultané (piano) électrique/accoustique (Sizuit Forever);  de drôle de rebonds tout en rondeurs d’une ode à Don Cherry (Multi Don Kulti) « Le premier musicien de jazz que j’ai entendu et compris  être allé voir ailleurs, du côté des traditions de l’Afrique notamment »; les arabesques romantiques d’une ballade en mode d’invitation (Sweet Shelter of Mine), les appels à la danse d’une composition traditionnelle hongroise comme souvenir d’enfance ( Dad’s favorite) « Dès que mon père approchait son piano il commençait par ce thème dont je ne connaissais pas précisément le compositeur. Sauf que lui le traduisait à sa façon, à sa sauce, manière d’improviser sans le savoir. et moi c’est bien ainsi que je tiens à le jouer maintenant» Et lorsque Bojan Z va chercher ailleurs, hors de son champ de compositions personnelles, il choisit en « coup de coeur » Marcus Miller pour un thème peu connu (Los Feliz) extrait de musique d’un film à son avis « pas nécessaire d’avoir vu » ou pour conclure le concert, Duke Ellington histoire de rester, en mode d’une délicieuse bluette bluesy, sur un nuage (On a turquoise cloud). Bojan Z, musicien serbe avouant aussi des attaches à Sarajevo, Bosnie, se plait à raconter des histoires sur son piano.  Il le fait à sa manière, très personnelle, comme autant de notes d’ouverture musicale sur le monde sonore d’aujourd’hui.

Un quintet pour clôturer la soirée. Celui du pianiste et chanteur anglais Anthony Strong. Complet clair pour lui, costards sombre pour ses musiciens. Cravate pour tout le monde. Il passe en revue les standards (Cheek too cheek, Unforgettable de Nat King Cole), visite Stevie Wonder ou les accents cool de Chet Baker en version crooner ou surtout entertainer. Avec un look, un art scénique so british, fait d’application, de décontraction autant que de précision dans la musique comme dans la voix (très juste, placée, pleine d’allant) On le dit recommandé, soutenu et apprécié par Jamie Cullum lui même. Sauf que lui, sourire impec, petite note d’humour ne grimpe pas sur le piano aves ses souliers vernis. Et fait en sorte de ne jamais trop monter dans les tours même lancé à fond de train sur des rails d’un rock carré. N’est pas Jamie qui veut. Certains pourront le regretter. Anthony reste lui même, ne plongeant pas dans le copié collé. 

Robert Latxague

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Ce devait être Michel Portal-Bojan Z en duo à Tarnos, à trois petits kilomètres de l’Adour fleuve qui a vu naître le musicien bayonnais sur sa rive droite. Mais voilà qu’un  méchant virus cloue ce dernier dans son lit parisien. Bojan Z doit alors s’improviser soliste. Et s’employer seul au piano et au Fender Rhodes électrique.

Bojan Zulfikarpasic (p, elp)

Antony Strong (voc, p), Brandon Allen (ts), Graeme Flowers (tp), Spencer Brown (b), Josh Morrisson (dm)

Festival Jazz en Mars, Tarnos (40 220), 10 mars

Le public de la salle Maurice Thorez avait sans doute répondu présent à l’appel de la figure du voisin bayonnais, Michel Portal, iconique et singulière dans le programme d’un festival offrant sans sa douzième année une touche plutôt mainstream. Mais bon, en dépit des craintes avouées  de  la cheville ouvrière (mot qui convient ici, dans le cadre de cette cité ayant toujours élu un maire PC depuis le début du XXe siècle) du festival, Arnaud Labastie, par ailleurs pianiste et directeur affairé de l’Ecole de Musique de la ville, il était là et bien là.  Bojan Z a donc pris l’audience présente sans sourciller,  en direct, à main nue une fois expliqué -tact, humour fin à peine décalé- le pourquoi de la défection de son habituel partenaire de jeu à deux. Malgré deux albums gravés en solo (Solobsession, Label Bleu enregistré en 2000 à Coutances et Soul Shelter, Universal, live en 2012 à la Cité de la Musique Bojan seul au piano (acoustique notamment) ce n’est pas si fréquent. Et c’est dommage. Une qualité de toucher, une manière d’utiliser les accords main gauche très percussive, un savoir faire pianistique ancré dans différents terreaux (jjazz, classique, balkan, afrique) un univers aussi acoustique qu’électrique: les musiques du pianiste de Belgrade offrent un large panorama de climats, un kaléidoscope de couleurs conjuguées. Même si cette fois- approche ciblée d’un public ou envie du moment?- on n’a pas noté  d’habituels paroxysmes d’intensité (Fender trafiqué) ou de combinaisons d’instruments amplement boostés. Se succèdent ainsi en restitution une série de de trouvailles personnelles. Des motifs rythmiques très détachés (Full Half Moon); les éclats clairs de notes en pluie tracées en médium aigües et en en simultané (piano) électrique/accoustique (Sizuit Forever);  de drôle de rebonds tout en rondeurs d’une ode à Don Cherry (Multi Don Kulti) « Le premier musicien de jazz que j’ai entendu et compris  être allé voir ailleurs, du côté des traditions de l’Afrique notamment »; les arabesques romantiques d’une ballade en mode d’invitation (Sweet Shelter of Mine), les appels à la danse d’une composition traditionnelle hongroise comme souvenir d’enfance ( Dad’s favorite) « Dès que mon père approchait son piano il commençait par ce thème dont je ne connaissais pas précisément le compositeur. Sauf que lui le traduisait à sa façon, à sa sauce, manière d’improviser sans le savoir. et moi c’est bien ainsi que je tiens à le jouer maintenant» Et lorsque Bojan Z va chercher ailleurs, hors de son champ de compositions personnelles, il choisit en « coup de coeur » Marcus Miller pour un thème peu connu (Los Feliz) extrait de musique d’un film à son avis « pas nécessaire d’avoir vu » ou pour conclure le concert, Duke Ellington histoire de rester, en mode d’une délicieuse bluette bluesy, sur un nuage (On a turquoise cloud). Bojan Z, musicien serbe avouant aussi des attaches à Sarajevo, Bosnie, se plait à raconter des histoires sur son piano.  Il le fait à sa manière, très personnelle, comme autant de notes d’ouverture musicale sur le monde sonore d’aujourd’hui.

Un quintet pour clôturer la soirée. Celui du pianiste et chanteur anglais Anthony Strong. Complet clair pour lui, costards sombre pour ses musiciens. Cravate pour tout le monde. Il passe en revue les standards (Cheek too cheek, Unforgettable de Nat King Cole), visite Stevie Wonder ou les accents cool de Chet Baker en version crooner ou surtout entertainer. Avec un look, un art scénique so british, fait d’application, de décontraction autant que de précision dans la musique comme dans la voix (très juste, placée, pleine d’allant) On le dit recommandé, soutenu et apprécié par Jamie Cullum lui même. Sauf que lui, sourire impec, petite note d’humour ne grimpe pas sur le piano aves ses souliers vernis. Et fait en sorte de ne jamais trop monter dans les tours même lancé à fond de train sur des rails d’un rock carré. N’est pas Jamie qui veut. Certains pourront le regretter. Anthony reste lui même, ne plongeant pas dans le copié collé. 

Robert Latxague

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Ce devait être Michel Portal-Bojan Z en duo à Tarnos, à trois petits kilomètres de l’Adour fleuve qui a vu naître le musicien bayonnais sur sa rive droite. Mais voilà qu’un  méchant virus cloue ce dernier dans son lit parisien. Bojan Z doit alors s’improviser soliste. Et s’employer seul au piano et au Fender Rhodes électrique.

Bojan Zulfikarpasic (p, elp)

Antony Strong (voc, p), Brandon Allen (ts), Graeme Flowers (tp), Spencer Brown (b), Josh Morrisson (dm)

Festival Jazz en Mars, Tarnos (40 220), 10 mars

Le public de la salle Maurice Thorez avait sans doute répondu présent à l’appel de la figure du voisin bayonnais, Michel Portal, iconique et singulière dans le programme d’un festival offrant sans sa douzième année une touche plutôt mainstream. Mais bon, en dépit des craintes avouées  de  la cheville ouvrière (mot qui convient ici, dans le cadre de cette cité ayant toujours élu un maire PC depuis le début du XXe siècle) du festival, Arnaud Labastie, par ailleurs pianiste et directeur affairé de l’Ecole de Musique de la ville, il était là et bien là.  Bojan Z a donc pris l’audience présente sans sourciller,  en direct, à main nue une fois expliqué -tact, humour fin à peine décalé- le pourquoi de la défection de son habituel partenaire de jeu à deux. Malgré deux albums gravés en solo (Solobsession, Label Bleu enregistré en 2000 à Coutances et Soul Shelter, Universal, live en 2012 à la Cité de la Musique Bojan seul au piano (acoustique notamment) ce n’est pas si fréquent. Et c’est dommage. Une qualité de toucher, une manière d’utiliser les accords main gauche très percussive, un savoir faire pianistique ancré dans différents terreaux (jjazz, classique, balkan, afrique) un univers aussi acoustique qu’électrique: les musiques du pianiste de Belgrade offrent un large panorama de climats, un kaléidoscope de couleurs conjuguées. Même si cette fois- approche ciblée d’un public ou envie du moment?- on n’a pas noté  d’habituels paroxysmes d’intensité (Fender trafiqué) ou de combinaisons d’instruments amplement boostés. Se succèdent ainsi en restitution une série de de trouvailles personnelles. Des motifs rythmiques très détachés (Full Half Moon); les éclats clairs de notes en pluie tracées en médium aigües et en en simultané (piano) électrique/accoustique (Sizuit Forever);  de drôle de rebonds tout en rondeurs d’une ode à Don Cherry (Multi Don Kulti) « Le premier musicien de jazz que j’ai entendu et compris  être allé voir ailleurs, du côté des traditions de l’Afrique notamment »; les arabesques romantiques d’une ballade en mode d’invitation (Sweet Shelter of Mine), les appels à la danse d’une composition traditionnelle hongroise comme souvenir d’enfance ( Dad’s favorite) « Dès que mon père approchait son piano il commençait par ce thème dont je ne connaissais pas précisément le compositeur. Sauf que lui le traduisait à sa façon, à sa sauce, manière d’improviser sans le savoir. et moi c’est bien ainsi que je tiens à le jouer maintenant» Et lorsque Bojan Z va chercher ailleurs, hors de son champ de compositions personnelles, il choisit en « coup de coeur » Marcus Miller pour un thème peu connu (Los Feliz) extrait de musique d’un film à son avis « pas nécessaire d’avoir vu » ou pour conclure le concert, Duke Ellington histoire de rester, en mode d’une délicieuse bluette bluesy, sur un nuage (On a turquoise cloud). Bojan Z, musicien serbe avouant aussi des attaches à Sarajevo, Bosnie, se plait à raconter des histoires sur son piano.  Il le fait à sa manière, très personnelle, comme autant de notes d’ouverture musicale sur le monde sonore d’aujourd’hui.

Un quintet pour clôturer la soirée. Celui du pianiste et chanteur anglais Anthony Strong. Complet clair pour lui, costards sombre pour ses musiciens. Cravate pour tout le monde. Il passe en revue les standards (Cheek too cheek, Unforgettable de Nat King Cole), visite Stevie Wonder ou les accents cool de Chet Baker en version crooner ou surtout entertainer. Avec un look, un art scénique so british, fait d’application, de décontraction autant que de précision dans la musique comme dans la voix (très juste, placée, pleine d’allant) On le dit recommandé, soutenu et apprécié par Jamie Cullum lui même. Sauf que lui, sourire impec, petite note d’humour ne grimpe pas sur le piano aves ses souliers vernis. Et fait en sorte de ne jamais trop monter dans les tours même lancé à fond de train sur des rails d’un rock carré. N’est pas Jamie qui veut. Certains pourront le regretter. Anthony reste lui même, ne plongeant pas dans le copié collé. 

Robert Latxague